Des revenus en progression de plus de 140%, en treize ans et aujourd’hui, le Real Madrid est une des équipes du monde qui en génère le plus sur l’ensemble de la saison. Tout cela, tel que le montre le graphique ci-dessous en partie due à Cristiano Ronaldo, sur les neuf ans qu’il est resté chez les Merengue. L’observation est celle de l’agence de cotation canadienne DBRS, elle repose sur les chiffres des revenus du club madrilène, relevés par le cabinet Deloitte.
Les revenus du Real Madrid ont explosé sous l’effet des années Ronaldo
En 2017, date des derniers chiffres officiellement connus, le Real Madrid a généré 675 millions de revenus. Ils devraient dépasser les 700 millions en 2018 et sont espérés supérieurs encore, pour l’exercice 2018-2019 en cours. A ce titre, le Real Madrid est l’un des clubs aux plus fortes recettes du monde du football, avec son indécrottable rival, le FC Barcelone et Manchester United, référence internationale pour ce qui est de produire du cash. Le rapport de DBRS s’attarde sur l’impact de Cristiano Ronaldo sur les finances des clubs qu’il fréquente.
Des revenus plutôt équilibrés entre tous les postes de recettes commerciales
En insistant naturellement sur les bénéfices commerciaux possibles grâce à des joueurs d’une telle envergure : leur notoriété en centaines de millions de fans sur les réseaux sociaux est une garantie de succès populaire pour les équipes qui les engagent (hors affaires extrajudiciaires comme c’est le cas en ce moment, avec le quintuple Ballon d’or). Au Real Madrid, les revenus sont aujourd’hui assez équilibrés au tiers chacun, entre les droits de l’audiovisuel, les recettes du sponsoring et les bénéfices au « matchday ». Ces revenus sont sinon indépendant des gains (ou éventuellement des pertes) enregistrés sur la mutation de joueurs, comprendre sur les indemnités des ventes sur le mercato.