Trois matchs nuls pour les trois clubs français : le bilan de cette 3e journée est forcément très mitigé, mais légèrement meilleur pour l’OL et l’AS Monaco, tenus en échec à l’extérieur à Hoffenheim (3-3) et Bruges (1-1), au contraire du PSG, poussé dans ses derniers retranchements chez lui (2-2), par le Napoli. Sur le plan comptable c’est exactement la même chose, un match nul en phase de groupe vaut 0,9 millions d’euros.
Un même nul à 0,9M€ pour le PSG, l’OL et l’AS Monaco
Après quatre journées de Ligue des champions, le bilan des trois clubs français est ainsi : 45,44 millions minimum garantis pour le PSG, 40,8 millions à Lyon et 21,69 millions d’euros, à Monaco. Dans le détail, puisque la répartition des primes a changé, cette saison, sur volonté de l’UEFA, il y a d’abord la prime au « classement par coefficient », en récompense des dix dernières saisons européennes. Plus les équipes ont « performé », plus leur part est grande ; en l’espèce, celle du PSG cette saison vaut 26,59 millions d’euros, 21,05 millions à Lyon et 5,54 à Monaco (les explications et détails à lire ici).
Des primes augmentées cette saison, en Ligue des champions
S’ajoutent après, les primes à la performance en phase de groupe. Les 32 équipes qualifiées ont une même part commune minimale de 15,25 millions d’euros. Chaque victoire ensuite rapporte 2,7 millions et le nul 0,9 millions d’euros. Le PSG a, par exemple, gagné une fois, concédé un nul et perdu une autre. Il cumule donc 15,25, plus 2,7, plus 0,9 millions d’euros, soit 18,85 millions d’euros, plus la part de classement au coefficient. Soit, on l’a dit plus haut, 45,44 millions d’euros minimum garantis pour le Paris Saint-Germain, un peu plus de 40 à l’OL et plus de 21 à l’ASM. Le tout, sans le marketpool, c’est-à-dire la redistribution de l’audiovisuel, en fin de tournoi.