A chaque saison son cas épineux. La précédente concernait Hatem Ben Arfa, relégué tout l’exercice dernier, au mieux sur le banc de touche. En 2018-2019, le lofteur du PSG porte le nom de Jesé Rodriguez. Différemment de l’ancien lyonnais et marseillais, l’attaquant espagnol est tenu à l’écart du groupe, pour des raisons officiellement sportive. Sur le site de la Ligue de football professionnel, sa fiche n’est même pas inscrite dans l’effectif détaillé du club de la capitale.
Jesé n’est même pas présent dans le détail de l’effectif du PSG sur le site de la LFP
En deux saisons et demi, dont une passée en prêt à Stoke City, Jesé Rodriguez n’a joué que neuf matchs de championnat et quatre de Ligue des champions sous les couleurs parisiennes, pour un but. Cette saison donc, il n’a pas encore foulé la pelouse avec le groupe professionnel. S’il a retrouvé l’entraînement avec le collectif de Thomas Tuchel, il est peu probable qu’il joue, jusqu’à son départ souhaité. Sauf à épidémie massive frappant les attaquants du club.
Un salaire qui pèse sur les finances du PSG. De surcroît dans un contexte d’économie
Seulement même tenu à l’écart, Jesé continue naturellement d’être payé. Près de 400.000 euros bruts mensuels estimés. Ils pèsent sur les finances du PSG, alors que le club, au centre de plusieurs révélation des Football Leaks doit nécessairement économiser ; pour répondre aux règles du fair play financier et montrer comme indicateur au public, que les efforts sont faits pour être en conformité. Mais à presque 5 millions d’euros bruts la saison, il n’y a pas beaucoup de clubs qui voudraient de Jesé. Il n’y en a pas eu jusqu’ici.
25 millions d’euros payés au Real Madrid, pour recruter l’attaquant espagnol
Le PSG a payé 25 millions d’euros l’indemnité de son transfert au Real Madrid, en janvier 2016. L’Espagnol a signé à cette occasion, un contrat de quatre ans et demi, jusqu’en 2021. Ses conditions contractuelles sont les meilleures qu’il puisse espérer. La question est donc de savoir s’il serait prêt à partir en rognant significativement sur ses émoluments, car c’est l’avenir qui se décide pour lui. Sauf à ce qu’il préfère rester, tant qu’il peut en profiter.