Une saison à 60 millions d’euros ou presque, c’est à la fois un record pour le PSG mais plus largement, pour une formation de la Ligue 1. Le club de la capitale les a presque gagné, au bénéfice de la répartition des droits de l’audiovisuel et de la saison sportive bouclée sur un titre de champion de France. Presque, car selon le chiffre récemment partagé par L’Equipe, Paris va recevoir 59,9 millions d’euros pour l’exercice 2018-19. Soit la part la plus grosse des 20 équipes de la Ligue 1.
Presque 60 M€ gagnés par le PSG cette saison : un record
Cela élève la moyenne gagnées sur les cinq dernières saisons, à 53,4 millions d’euros par an. Pour un total à un peu plus de 267 millions d’euros. Le Paris Saint-Germain, outre le fait d’être régulièrement champion et au plus loin deuxième, à l’occasion de la saison 2016-2017 (après Monaco), est l’autre club populaire avec l’Olympique de Marseille. Populaire pour les diffuseurs principaux que sont Canal + et BeIN Sports, pour les droits d’exploitation du championnat en France et à l’étranger.
Les bénéfices de Paris sont deux quasiment fois moindres que ceux de Huddersfield Town
Depuis la nouvelle distribution sur la période 2016-20, le club francilien dépasse les 55 millions d’euros gagnés à chaque nouvel exercice domestique. S’il fait la meilleure recette de son championnat, Paris – comme le reste des équipes de France – souffre par contre de la proche concurrence européenne, principalement de la concurrence, avec la Premier League anglaise. Imaginez plutôt qu’en 2018-19, quand le PSG revendique 59,9 millions d’euros, Huddersfield Town reçoit presque le double (104,8 millions d’euros) et néanmoins la part la plus basse de son championnat. De l’autre côté de la Manche, les bénéfices de Liverpool de Manchester City sont de 173 et 171 millions d’euros.
La répartition en Ligue 1 mode d’emploi
Rappelons enfin qu’en France, la répartition des droits de la télé repose sur quatre critères principaux que sont : la part commune à toutes les équipes, la licence club, le classement sportif (lui même divisé entre le classement de la saison et celui sur 5 saisons révolues) et la part dite de « notoriété ».