Le sport est à l’arrêt ou sort de son sommeil, le temps de la remise en en route est autant de questions qui se posent sur la suite, pour la pérennité des clubs et des compétitions. Mais dans ce contexte morose, certains indicateurs poussent à l’optimisme, comme ceux qui relèvent de l’intérêt des fans de basket, pour la reine des compétitions européennes : la « Turkish Airlines EuroLigue ». Et tout particulièrement sur le territoire français.
L’EuroLigue fédère de plus en plus de fans et surtout en France
Une étude commandée par l’organisation révèle la curiosité et l’engouement croissant des fans pour le tournoi annuel. En moyenne, de 15% sur tous les marchés que couvrent l’EuroLigue. Et c’est donc France que l’évolution est la plus forte, à 41 % de soutiens gagnés en plus, devant Israël (38 %), la Turquie (28 %) et l’Espagne (23 %). « La France est en tête de la croissance en pourcentage dans la plupart des domaines, ce qui est une conséquence directe du fait que la ligue a identifié la France comme un pays stratégique et a augmenté ses investissements dans ce domaine », note pour Sportune, Alex Ferrer Kristjansson, Euroleague Basketball Senior Director, Marketing & Communications.
Ce que réussit le jeune retraité Tony Parker, avec l’ASVEL qu’il dirige, justifie au moins pour grosse partie, cet essor du format sur le territoire national. « L’inclusion de l’ASVEL dans la ligue a donné des chiffres qui dépassent nos prévisions et montre que le club, dirigé par Tony Parker, a également fait un très bon travail pour promouvoir le basket-ball et l’Euroleague auprès du public français ».
Des tribunes quasiment pleines à chaque fois que l’ASVEL se produit chez lui
L’étude se félicite surtout de l’augmentation du public en tribunes, dans les arènes. Avant que la crise ne siffle la fin prématurée des rencontres sportives, la fréquentation avait augmenté de 12% pour une moyenne de spectateurs record, à 8 676 par match. Records aussi les taux d’occupation des salles, à 75% en mars, avant le confinement. Et beaucoup plus dans la banlieue lyonnaise. « C’était formidable de voir l’ambiance à l’Astroballe, qui a enregistré un taux de remplissage moyen de 97%, jubile Alex Ferrer Kristjansson. Il y a un grand appétit pour le basket à Villeurbanne, à Lyon et en France en général, et on constate que le club a la bonne ambition et de solides projets pour l’avenir. »
ASVEL et OL font rayonner le sport rhodanien à l’internationale
Le rapprochement qui se joue entre deux marques puissantes du sport tricolore, l’ASVEL et l’OL contribue à la notoriété des deux clubs et de leurs disciplines respectives. En France, selon un étude signée Nielsen Sports, l’intérêt pour le basket a progressé de 13%, et celui de l’Euroligue, de 41%. La couverture médiatique l’explique, la compétition est diffusée sur les antennes de RMC. Seule ombre possible à ce tableau, la branche média du groupe de Patrick Drahi est en peine économiquement et la majorité des licences obtenues, ne seront pas reconduites à leur échéance. Pour gagner plus de terrain, l’Euroligue devra peut-être se trouver un nouveau diffuseur.
Un commentaire
Bonjour je m’appelle Mouhamed Moussa ndiaye j’ai 18 ans Et je voudrais savoir si il y a moyen d’intégrer ce club
Merci