Le temps défile vite, le coût de la vie augmente à mesure. Mais à l’échelle du foot, tout va beaucoup plus vite. Prenez Jean-Pierre Papin, sur la fin du siècle dernier, il était l’un des joueurs les plus importants du pays. A l’OM, il s’est révélé en réussissant le tour de force que peu d’autres depuis ont imité, de mettre le stade Vélodrome et son bouillant public dans la poche. Quand il est parti pour le Milan AC, en 1992, l’indemnité gagnée par le club phocéen fut un record. Qui l’est longtemps resté.
L’OM a vendu JPP 60 millions de francs au Milan AC, en 1992
A l’époque, Bernard Tapie, le président et homme fort du club a obtenu 60 millions de francs. Sans les commissions d’agents, sans les bonus également, mais cela se faisait moins qu’aujourd’hui. Vingt-six ans plus tard, les francs ont disparu, remplacés par une monnaie européenne : l’euros. Selon les données de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), 1 franc en 1992 équivaut à près de 21 centimes d’euros d’aujourd’hui.
L’équivalent aujourd’hui en transfert, d’un Konstantinos Mitroglou
Plus précisément, le transfert à 60 millions de francs de Papin, vaudrait aujourd’hui 12.869.951,58 euros. Près de 13 millions qui sont, à l’échelle du foot moderne, le prix d’un bon attaquant, mais pas celui d’un top joueur. Disons, qu’à peu de choses près, c’est ce qu’approche un Konstantinos Mitroglou sur le mercato. Pour un crack, c’est dix fois plus !
2 commentaires
Pauvre débile papin était ballon d or 91il n aurait certainement pas vendue 13 million d’euros en fin de saison …
Et l’inflation ?