Qui dit régularité dans le résultat sportif, dit continuité sur les gains engendré. C’est une logique applicable à l’Olympique Lyonnais, deuxième en Ligue 1 au cumul des bénéfices générés par tous les championnats, depuis 5 ans. Lyon est après Paris, mais devant Marseille qui jouit toutefois d’une présence un peu plus régulière, sur les écrans des soirées en prime time. C’est en effet l’un des critères d’importances, dans la répartition finale décidée par la Ligue du football professionnel (LFP), que le nombre de passage sur les écrans de la télé, les jours de matchs décalés : le vendredi soir, le samedi en fin de journée ou le dimanche soir, notamment.
Un chouïa moins de recettes en 2018-19 que la saison précédente
Sur cette part dite de « notoriété », l’OL est parfois contrarié par l’OM rival, que les chaînes Canal + et BeIN Sports ont en préférence. Mais les Gones compensent sur le reste, lié aux résultats acquis sur le rectangle vert. Cette saison 2018-19, le club de Jean-Michel Aulas l’a terminé troisième, comme la précédente. Mais les recettes finales sont légèrement moindres, d’un demi-million d’euros environ, à 48,2 M€ cet exercice 2018-19, contre 48,7 celui d’avant. Sur cinq ans, le cumul s’élève à 228,2 millions d’euros, soit une moyenne de 45,64 millions gagnés, à chaque saison.
Une moyenne de 45,64 M€ gagnés par ans, gagnés depuis 2014 par l’OL
Avec une significative augmentation des recettes, entre l’exercice 2015-16 et le suivant : cela correspond à la nouvelle repartition des droits actés, pour la période de 2016 à 2020. Ces sommes ne valent que pour le championnat de France de Ligue 1, indépendamment des bénéfices générés en coupes nationales ou, comme dans ce cas précis de l’Olympique Lyonnais, grâce aux campagnes européennes. Précisons en effet, que Lyon a atteint les huitièmes de finale de la Ligue des champions en 2018-19 (battu par le FC Barcelone) et qu’à ce titre, le club va gonfler ses revenus issus de l’audiovisuel, de près d’une vingtaine de millions d’euros, sans prise en compte dans cette estimation, des primes sportives gagnées tout au long du tournoi (son parcours européen devrait rapporter entre 40 et 50 millions d’euros au club).
L’OL est maître de l’expérience visuelle et auditive dans son stade
L’Olympique Lyonnais poursuit la dynamique entamée, avec une place assurée pour la prochaine Ligue des champions. Propriétaire de son enceinte, le club a l’avantage d’une gestion exclusive et choisie, pour rendre le spectacle attrayant. Le stade, sa pelouse, ses lumières et l’atmosphère qui s’en dégage sont un autre critère qui compte dans la répartition finale des droits de la télé, sur la part dite de la « licence club ». Si en général tous les clubs la justifie, les diffuseurs (Canal + et BeIN Sports) ont le souci et même l’exigence, de rendre aux téléspectateurs une expérience visuelle et sonore de la plus grande qualité. En ce sens, l’OL est bien placé.