Parler de socios dans le foot, c’est souvent penser à des formations latines. Portugaises (Benfica, Porto…), Espagnoles (Real et Barça) ou Argentine au Boca Junior comme au River Plate. De toutes ces équipes celles qui en compte le plus au monde est ailleurs, au Bayern Munich en Allemagne. Au mois de novembre dernier, le club bavarois en revendiquait 290.000, près de deux fois plus que le Borussia Dortmund, cinquième en nombre, sur la surface du globe.
Bientôt 300.000 socios au Bayern Munich
Tel que le montre le visuel ci-dessous, en dix ans, le club le plus titré d’Allemagne a doublé d’un peu plus de 135.000, en 2006-2007 à 300.000 ; peut-être dès la prochaine saison si la progression observée chaque année se confirme. A l’heure où l’influence des équipes se mesure en chiffres d’audiences sur le digital, c’est un indicateur très fort du pouvoir communautaire du Bayern. Les socios ne sont pas de simples fans sur les pages des réseaux sociaux. Ce sont des acteurs impliqués des clubs, dont la parole individuelle pèse avec le reste du collectif, sur les décisions majeures du club.
L’exemple même de réussite collective
En ce sens, le Bayern qui repose à la fois sur la masse de ses supporters adhérents et sur un actionnariat d’entreprises est un exemple de réussite populaire. C’est la puissance d’une équipe avec un grand E, d’une somme d’individualités au service d’un collectif. Et jamais l’inverse…