Il a quitté Barcelone pour le Japon et la ville de Kobe, en mai 2018. Financièrement, Andres Iniesta n’a pas eu à regretter le voyage à l’autre bout du monde, mais le Vissel Kobe son club, non plus. Les comptes de la saison 2019 achevée au 31 mars, ont été publiés et la franchise nippone est bénéficiaire. Mieux, elle est la première dans l’histoire à dépasser les 10 milliards de yens de résultat ; très exactement 11,4 milliards soit près de 96 millions d’euros.
Des revenus records gagnés grâce à la présence d’Iniesta
Au Japon cela ne fait aucun doute que le Vissel Kobe tire à plein le profit de « l’effet Iniesta ». Avec le renfort du milieu champion du monde en 2010, le public s’est pressé plus nombreux au stade, la billetterie a de fait explosé et l’engouement pour le joueur a dopé le sponsoring et l’activité de merchandising. Iniesta a déjà disputé deux des trois saisons de son contrat, dès la première le Vissel Kobe tirait de substantiels profits, non loin de cette barre désormais franchise des 10 000 millions de yens de bénéfices.
Qui dit Espagnol champion du monde ne signifie pas nécessairement profits
Preuve néanmoins qu’un champion du monde espagnol ne fait pas toujours élever les recettes, sur ce même bilan 2019, le Sagan Tosu affiche des pertes proches de 18 millions d’euros, malgré le renfort sportif, de l’attaquant Fernando Torres.