« Tout le monde est très content, ce transfert va également aider le Vasco au Brésil, qui est mon club de coeur. J’imagine qu’ils doivent être heureux pour moi, je le suis pour eux, j’espère que cela va pouvoir les aider. » Au moment d’évoquer son transfert record à 160 millions d’euros (au global), au FC Barcelone, Philippe Coutinho a forcément pensé au Club de Regatas Vasco da Gama qui l’a formé, toute une jeunesse, pour arriver à ce moment de triomphe pour un footballeur.
Le Vasco touche soudainement le gros lot, grâce à Philippe Coutinho
Grâce à la FIFA et son mécanisme de « solidarité », les clubs formateurs reçoivent un certain pourcentage sur l’indemnité des transferts, quand ceux-ci se concluent entre deux clubs de différents pays. Près de 2,5% pour le Vasco soit 4 millions d’euros environ qui vont soudainement rentrer dans les caisses du club, sans qu’il n’ait rien fait. Rien d’autre, bien sûr, que d’avoir façonné le talent du joueur et à ce titre, c’est un juste retour des choses. Ça n’en est pas moins une drôle de loterie qui peut rapporter gros.
Le FC Barcelone a 30 jours pour régler ce transfert record à Liverpool
Dans le cas du Vasco, un club aux finances modestes au Brésil, c’est beaucoup d’argent. Comme le transfert s’est négocié à 120 millions d’euros et 40 millions de variables, plus ou moins déjà acquises, 3 millions d’euros devraient être payé au premier temps, le reste venant plus tard. Le FC Barcelone a normalement 30 jours pour régler à Liverpool et par ricochet au Vasco, l’indemnité de sa recrue.