Peut-être est-ce une erreur qui sera bientôt gommée, avec ce trophée du Ballon d’or 2018, remporté ce lundi. A Zadar, tel que l’avait remarqué au cours de l’été 2017 la rédaction de Marca, l’association de la ville croate à son champion Luka Modric est faible. Les signes qui le rattache à sa commune d’origine sont rares. Le coeur de Zadar bat plutôt pour le basket, avec Kresimir Cosic, pivot de l’ex-Yougoslavie pour étoile. « Si nous étions en Argentine, Modric serait partout », disait alors le responsable de la communication au NK Zadar. Là où tout a commencé pour Modric.
Des terrains de Zadar au trophée du Ballon d’or 2018 pour Luka Modric
Né Yougoslave, le milieu madrilène a connu la guerre et ses horreurs. C’est au foot que le garçonnet, aujourd’hui âgé de 33 ans s’est construit. Il a sept ans quand son père l’inscrit pour la première fois en club. « C’était la façon de le rendre heureux » dit Stipe Modric, interrogé dans le magazine France Football ce mardi, dans le cadre d’un long sujet consacré à l’enfance du Ballon d’or 2018. Il est plus vieux sur la licence à l’image ci-dessous, mais il a déjà ce visage en longueur aux joues creuses, qui le caractérise toujours aujourd’hui.
A 33 ans, le milieu du Real Madrid est au sommet de sa carrière
A Zadar, Luka Modric va croiser la route de Tomislav Basic, qui deviendra son mentor. Après un essai raté avec l’Hajduk Split le rival, Basic pousse son poulain à rejoindre le Dinamo Zagreb. La suite, on la connait mieux de Tottenham jusqu’au Real Madrid, que Luka Modric a rejoint en 2012.