Malgré la saison compliquée sur le plan sportif, avec une relégation en Ligue 2 qui pend au nez de l’ESTAC, dans le collectif troyens, certains joueurs ont su tirer leur épingle du jeu. Il y a Samuel Grandsir, le milieu de terrain offensif et joueur le plus convoité, notamment de l’OM. Sinon le défenseur Christophe Hérelle, selon les informations du 10 Sport, il est dans le viseur de l’ASSE, mais depuis l’hiver déjà, il est sur les tablettes d’autres écuries, ailleurs qu’en France. Quelle sera la situation à son sujet, si la descente se précise ? A combien pourrait céder l’ESTAC Troyes si l’ASSE fait le forcing pour Hérelle ? Regardons ce que cela pourrait coûter…
L’ASSE étudierait la piste d’un transfert de Christophe Hérelles depuis l’ESTAC Troyes
Tel que le précise l’hebdomadaire sportif, les discussions pour une reprise du club stéphanois rendent les manoeuvres plus incertaines. Néanmoins, l’immobilisme n’est pas permis, il faut coûte que coûte anticiper sur la prochaine saison et Christophe Hérelle est une des révélations de la saison, potentiellement attractive suivant le prix de son indemnité. Le 10 Sport avance le chiffre de près de 5 millions d’euros, comme base à la négociation. C’est en gros, l’équivalent de l’estimation du joueur, sur le marché des transferts. Ça paraît peu, alors que cet hiver, la presse portugaise évoquait l’intérêt de Porto, tandis qu’en Angleterre, une offre proche de 12 millions d’euros aurait été formulée depuis les Wanderers de Bolton. Il est vrai que pour un club concerné par le maintien, vendre un cadre de sa défense en cours de saison eut été un risque. Le fait est que si l’ESTAC doit descendre, cela aura naturellement des conséquences sur le prix du joueur. Le club a toutefois l’avantage d’avoir prolongé le contrat de on joueur, l’été dernier et jusqu’en 2020.
Un contrat prolongé l’été dernier à l’ESTAC, jusqu’en 2020
Depuis, Christophe Hérelle a le statut d’un cadre du vestiaire troyens. A tout le moins le salaire, selon les estimations du journal L’Equipe, il approche les 25.000 euros bruts mensuels. Hors variables individuelles et collectives additionnelles. A Troyes elles comptent, surtout pour les joueurs appelés au service. Avec 33 matchs de Ligue 1 à son actif cette saison, Hérelles est le deuxième joueur le plus utilisé, avec son camarade en défense, Charles Traoré et le très sollicité, Samuel Grandsir (35 matchs). En le recrutant, l’ASSE aura nécessairement à l’augmenter, dans une fourchette comprise entre le salaire actuel du joueur et ceux que touchent les cadres de la défense des Verts ; Loïc Perrin ou Neven Subotic, à 90.000€ bruts environ tous les mois, sans les bonus à la performance.