Loïc Perrin (34 ans) va disputer (en cas de titularisation) vraisemblablement son dernier match de sa carrière, ce vendredi 24 juillet. Son club de cœur, l’ASSE, où le défenseur a gravi tous les échelons, affronte le PSG en finale de Coupe de France. Le joueur en fin de contrat au mois de juin 2020, a signé un avenant dernièrement, pour pouvoir prendre part à cette rencontre. Entre temps, le capitaine le plus capé de Ligue 1 (260), depuis 2009-10, est devenu diplômé universitaire, tel qu’il le dit, au journal L’Équipe.
Loïc Perrin obtient un diplôme pour sa reconversion
Lors d’un entretien avec le média sportif français, le natif de Saint-Étienne s’est confié sur sa carrière et sa future reconversion. Même s’il avoue avoir du mal à se projeter vers autre chose que le terrain, Loïc Perrin pourrait intégrer l’équipe dirigeante à l’ASSE. Le défenseur dispose d’une clause de reconversion dans son contrat, qu’il avait négociée il y a six ans, lors de sa prolongation avec le club. Il a obtenu récemment le Dugos (Diplôme universitaire gestionnaire des organisations sportives), une formation effectuée sur deux années. Un diplôme qui permet de donner les compétences nécessaires pour assurer la gestion et l’administration d’un club, d’un comité ou d’une ligue, principalement dans le secteur associatif sportif. Les postes visés avec cette formation sont le plus souvent : dirigeant de structure sportive ou responsable administratif de structure sportive. Ils concernent majoritairement le secteur associatif sportif.
Quel poste pour le Stéphanois après sa carrière de footballeur ?
Devenir entraineur ? « Pas tout de suite », a t-il répondu. Alors peut-être prendre la relève de Dominique Rocheteau, directeur sportif des Verts ? « Flatteur comme comparaison », selon lui. En tout cas, le vaillant défenseur central affirme avoir découvert l’ensemble des services du club, grâce à cette formation. Il souhaite davantage apprendre encore, avant de se lancer dans le grand bain. Loic Perrin aura joué quasiment, au total, 17 ans pour l’AS Saint-Étienne, avec un premier match le 15 août 2003, contre Lorient, en D2 (2-1).