Les protes s’ouvrent chez les Verts. Après Stéphane Ruffier, relégué en second couteau et prié de se trouver un nouveau challenge, Claude Puel souhaiterait de Wahbi Khazri et de Ryad Boudebouz qu’ils en fassent de même, pour cet exercice 2020-21. Tous trois sont supposés être des cadres du vestiaire, des joueurs expérimentés au service des jeunes pousses du club. Mais ils pèsent aussi sur les finances et l’ASSE cherche à soulager sa masse salariale. Boudebouz, comme ses camarades, ne devrait donc pas être retenu.
Ryad Boudebouz vers la sortie de l’ASSE ?
Cela va dépendre du retour sur investissement. Il y a deux ans, Saint-Etienne a payé 3,5 millions d’euros, le coût de l’indemnité de son transfert au Betis. Lequel club andalou, avait lui payé 7 millions pour l’engager, alors qu’il sortait de deux excellentes saisons à Montpellier. Depuis, c’est plus dur pour le milieu offensif, âgé de 30 ans. Si bien que pour les spécialistes de l’analyse marchande, sa cote est à la baisse régulière et encore à ce stade, du mercato de l’été 2020. De 2 à 4 millions d’euros, l’estimation pour lui de l’Observatoire du football et 2,8 millions, celle de Transfermarkt.
L’un des plus gros salaires chez les Verts
Ryad Boudebouz arrivera à la fin de l’année, à la moitié de son contrat signé chez les Verts. Il est engagé jusqu’au terme de la saison 2021-22, avec un salaire estimé proche de 190 000 euros bruts mensuels, sans les primes individuelles ou collectives. Il est à ce titre, l’un des joueurs les mieux payés du vestiaire stéphanois. International algérien à 25 reprises, Boudebouz a évolué à Sochaux, Bastia, Montpellier, la Real Bétis et le Celta Vigo en prêt, avant de rejoindre le Forez.
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RIEN C UNE BOUZE