Longtemps reconnu comme une référence de gestion et d’économie sportive sous l’ère Wenger, Arsenal a perdu de sa grandeur. Sportive, quoique les hommes de Mikel Arteta ont épinglé la Cup à leur palmarès cette saison, mais d’abord structurelle, puisqu’en proie à des difficultés financières, le club de Londres envisage une vague massivement de licenciement. Il est question outre-manche, de libérer 55 postes, principalement dans la partie administrative.
55 licenciements à l’étude du côté des Gunners d’Arsenal
« Nous ne faisons pas ces propositions à la légère, nous avons examiné tous les aspects du club et de nos dépenses avant de prendre cette decision, se justifie le club. Nous entrons désormais dans la période de consultation requise de 30 jours sur ces propositions ». Lesquelles propositions passent mal auprès des supporters du club. L’un d’eux, suivi par de 300k followers sur les réseaux sociaux résume ainsi la situation : « 55 boulots à la moyenne de 55 000 euros par an, représente 3 millions d’euros. » « Quand vous considérez certains des accords avec les joueurs et le coût des indemnités payées aux agents, c’est une honte que le club laisse partir 55 personnes, qui perdent leur emploi, à cette occasion ».
55 jobs at, let’s say an average £50,000 a year, is £2.75m.
When you consider some of the deals we’ve sanctioned for players, and the fees paid to them and certain agents, it’s shameful the club see fit to let 55 hard-working people lose their jobs at this moment in time. https://t.co/fIEJNFvJZg
— arseblog (@arseblog) August 5, 2020
Des salariés qui trinquent mais des dépenses qui restent
Pour l’expliquer différemment, Arsenal fait cette annonce au début du mercato anglais, alors qu’il est question d’investir pour se renforcer ou pour prolonger et à cette occasion augmenter, le capitaine Pierre-Emerick Aubameyang. Le timing n’est pas le meilleur de la part du club.