Non, c’est non. Contrairement à la tradition qui veut qu’en Coupe de France, un club professionnel offre sa pat des recettes du match à l’équipe amateur chez laquelle il se déplace, le Stade Rennais a décidé de garder son argent ce coup-ci. Un joli pécule de 100 000 euros, tout de même, que pouvait espérer recevoir l’US Quevilly, à l’occasion de la demi-finale face aux Bretons qui se disputera, ce mercredi soir, au stade Michel d’Ornano de Caen. Comme argument, Pierre Dreossi, le manager général du Stade Rennais, évoque ces derniers jours à Sud Ouest le fait que l’US Quevilly ne constitue pas véritablement un petit club amateur.
Le Stade Rennais veut garder ses 100 000 euros
» Nous l’avons fait, c’est vrai, avec des clubs amateurs, lance le dirigeant. Mais ce n’est pas faire injure à Quevilly de dire que ce n’est pas un petit club amateur. Et notre part de recettes correspond environ à 100 000 €, c’est beaucoup d’argent. J’assume totalement. » L’US Quevilly avait pourtant pu bénéficier de la « générosité » de l’OM à l’occasion des quarts de finale et de celle du PSG, il y a deux ans, déjà en demie. Mais côté Normand, on a décidé de ne faire aucun commentaire sur cette décision. La réponse sera-t-elle apportée sur le terrain ?
Entre le Stade Rennais et Quevilly, c’est 27 budgets d’écart
Rappelons tout de même qu’il existe, à l’heure actuelle, 27 budgets d’écart entre le club de Ligue 1 que constitue le Stade Rennais (52 millions d’euros) et celui de National qu’est l’US Quevilly (1,9 millions d’euros). Le petit poucet de cette rencontre, très rigoureux sur le plan financier comme on a pu vous le faire remarquer, peut néanmoins déjà se consoler avec les primes fédérales de son parcours dans cette Coupe de France 2012. Ces fameuses primes représentent déjà un pactole de 542 000 euros. En cas de qualification pour la finale, c’est 700 000 euros de plus que doit toucher le club.
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