Les sponsors, les médias, les réseaux sociaux… Nous avons profité de la présence du gardien lillois, Mickaël Landreau, à la rentrée Adidas / EA Sports et de sa disponibilité naturelle, pour aborder, avec le portier du Losc, les sujets qui nous intéressent à Sportune. A 32 ans, dont 15 ans de carrière chez les pros, Landreau appartiendrait presque à « la veille école », ni présent sur les réseaux sociaux, ni excentricité : l’international français aime la stabilité ainsi qu’il l’a prouvé dans ses choix de carrière ou, comme il nous l’a confié, quand il faut associer son image à un sponsor.
Le gardien du Losc se soucie de son image… Mais pas trop
Soucieux de ce qui peut se dire dans la presse à son sujet, il prend toutefois les choses avec recul et dit ne jamais chercher à forcer son naturel. Face aux médias le gardien du Losc s’impose deux règles : « rester le même » et « assumer ce que l’on dit« . En toute franchise donc, Mickaël Landreau nous dit pourquoi il ne tient pas à être sur présent à titre personnel sur le web, quels sont les liens qui le lient à son premier partenaire, l’équipementier Adidas et pourquoi il ne jure que par le modèle Predator ; la chaussure fétiche d’un certain Zinedine Zidane.
Mickaël, peut-on dire que la chaussure fait le footballeur ?
Mickaël Landreau : Non mais c’est un bel outil de travail. Le confort, les sensations sont des données essentielles. Quand tu as trouvé un produit qui te va, tu ne veux plus en changer.
Quelles sont les particularités de la nouvelle Predator d’Adidas ?
Mickaël Landreau : La différence c’est sa légèreté. On sent mieux les appuis et les contacts avec le ballon.
Qu’avez-vous fait inscrire sur vos chaussures ?
Mickaël Landreau : Le n°1, juste le n°1…
Depuis vos débuts chez les professionnels avez-vous noté une évolution du matériel ?
Mickaël Landreau : En quinze ans, il y a clairement eu une vraie évolution de la chaussure. La qualité d’aujourd’hui est telle, que l’on s’approche des sensations naturelles du pied.
« Je dois me retrouver dans mes sponsors »
Participez-vous à l’élaboration des produits de votre équipementier ?
Mickaël Landreau : Cela peut arriver. Tout dépend de l’importance que l’on te donne. Mais on nous sollicite toujours pour avoir nos impressions.
Qu’est-ce qui vous lie à Adidas ?
Mickaël Landreau : J’apprécie l’image de la marque, son histoire. Cette envie d’être compétitif au service du sportif.
Comment choisissez-vous vos sponsors. Vous arrive-t-il d’en refuser ?
Mickaël Landreau : Je préfère en avoir peu mais de qualité que d’en avoir un trop grand nombre. Il faut que ce soit pour des marques dans lesquelles je me reconnais, que cela colle au bien-être. Je dois tout simplement m’y retrouver.
« Les réseaux sociaux ce n’est pas mon truc. J’ai envie de préserver certaines choses »
Êtes-vous soucieux de votre image ?
Mickaël Landreau : On l’est toujours plus ou moins. Pour ma part j’essaie d’être le même sur et en dehors des pelouses de football. Je n’ai pas à me poser de question, je suis sur le terrain, comme dans mon quotidien.
La presse, l’environnement médiatique, comment le vivez-vous ?
Mickaël Landreau : On sent une grosse évolution à ce niveau avec une concurrence de plus en plus forte. Certains créés des crises que d’autres s’empressent de relayer sur les plateaux télés et les radios. Aujourd’hui, le foot est le sport le plus médiatisé, c’est ainsi. Pour m’en préserver, j’essaie, comme je l’ai dit, de toujours rester moi-même. Etre bien et assumer ce que l’on dit : voilà les deux fondamentaux que j’essaie de défendre.
Accordez-vous de l’importance aux réseaux sociaux ?
Mickaël Landreau : J’essaie de m’y intéresser pour ma culture mais je reste très mesuré vis-à-vis de cela. Cela peut-être dangereux, on peut dévoiler certaines choses qui ne devraient pas l’être. Pour ma part, j’aime me servir des réseaux sociaux pour défendre des opérations caritatives comme je l’ai eu fait en direction de l’association Gregory Lemarchal.
Mais vous n’avez pas, personnellement, cédé au phénomène ?
Mickaël Landreau : C’est comme partout, il y a des modes qui se mettent place. Mais là, c’est n’est effectivement pas mon truc car j’ai envie de préserver certaines choses.