C’est un phénomène chez lui en Roumanie mais lui dit ne pas s’en plaindre. Au contraire, le milieu de terrain de l’ASSE, Banel Nicolita revendique-t-il, même à plusieurs centaines de kilomètres de chez lui, la qualité de la presse roumaine et le sérieux de ses journalistes. C’est ce qu’il explique en ce mois de février dans les colonnes de Maillot Vert, le magazine officiel de l’AS Saint-Etienne.
Même à l’ASSE, Nicolita est suivi de près par la presse roumaine
« La Gazeta et Sportul sont les journaux les plus importants, dit-il. Franchement, je trouve que les journalistes roumains font bien leur travail, sont honnêtes. J’entretiens de très bons rapports avec eux. Depuis mon arrivée à Saint-Etienne, nous gardons contact, ils viennent régulièrement prendre de mes nouvelles. » On se souvient, en novembre dernier, de la visite d’une équipe de la TV roumaine à l’Etrat, le centre d’entraînement des Verts, dans les pas de l’international roumain aux 31 sélections.
Le milieu des Verts croit en l’avenir du foot roumain
Nicolita croit donc en la fiabilité de la presse de son pays autant qu’il n’est serein en l’avenir du championnat de football roumain : « A mes yeux, la Liga 1 possède un bon niveau (…) Il s’agit d’une compétition costaude appelée à se développer, car pas mal d’investisseurs ont décidé d’injecter de l’argent dans le football roumain ». Parmi eux, George Becali, homme d’affaire et homme politique roumain, propriétaire du très populaire Stueua Bucarest, ex-club de Banel Nicolita. En plus d’être un important patron du foot roumain, Becali est aussi un client pour la presse roumaine qui ne passe pas une journée sans parler de lui… Bref en Roumanie, football et médias font bon ménage sans que personne n’y trouve à redire.
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