Non et trois fois non, Margarita Louis-Dreyfus ne vendra pas l’OM. La patronne du club phocéen l’a encore affirmé dans un portrait que lui a consacré le magazine Capital, avec une nuance – « tant que tout va bien » – pour rappeler l’équilibre fragile de l’empire sur lequel elle repose depuis la mort de son mari Robert. MLD a toujours dit ne pas vouloir dilapider l’héritage dans le club phocéen et encore moins essuyer les critiques dont avait souvent fait l’objet son défunt époux. « Je n’oublie pas combien mon mari a été blessé par les insultes de certains supporters. » Avis aux mauvaises langues…
Car Margarita Louis-Dreyfus sait exactement, si ce n’est ce qu’elle veut faire, au moins jusqu’où elle n’est pas prête à aller. C’est ainsi que Capital nous apprend les relations distantes qu’elle entretien avec Jacques Veyrat, le successeur de Robert Louis-Dryefus à la tête du groupe éponyme. A titre d’écueil, la rumeur toute récente d’un rapprochement entre le groupe et une société de paris en ligne. L’initiative vient de Jacques Veyrat mais « la boss » s’y oppose arguant d’un mélange des genres (société de paris sportifs et gestion d’un club de football) du plus mauvais effet.
Des moutons noirs, qui se refusent à s’inscrire dans son sillage, Margarita Louis-Dreyfus en croise depuis qu’elle a repris le flambeau. Mais l’héritière est forte tête dans les affaires comme dans sa vie de famille. Quand son fils Kirill réclame telle ou telle chose de l’OM, elle répond : « Je le renvoie à sa Playstation. Dans la vraie vie, le club ne peut pas s’offrir Cristiano Ronaldo. » Il peut, par contre, gagner en sérénité sous la gouverne de cette femme à poigne et ça, pour cet OM si souvent miné par le passé par des querelles intestines, c’est déjà beaucoup…