L’affaire secoue le petit monde médiatique de la F1 depuis ce matin. La BBC annonce que Sébastian Vettel a signé un accord avec la Scuderia Ferrari pour 2014. L’équipe italienne a rapidement démenti, ainsi que Red Bull Racing.
Les discussions entre Lewis Hamilton et Ferrari pour 2013 sont désormais anecdotiques par rapport à l’information de la BBC indiquant de sources internes à Ferrari que Sébastian Vettel a signé un contrat avec l’équipe italienne avec la possibilité de la rejoindre en 2014, en fonction des résultats du double champion allemand en 2013. Depuis le début de saison, Red Bull Racing et Vettel ont démenti tout arrangement avec Ferrari. Toutefois, le contrat du double champion du monde allemand comporte une clause de performance jusqu’en 2014 (2 victoires minimums par saison et 3ème du championnat pilote sont les bases du renouvellement de contrat en faveur de RBR). Il est sous-entendu que cette clause est une porte de sortie du pilote allemand en faveur de Ferrari dans un proche avenir.
Cette annonce du média anglais n’a pas tardé à faire réagir Maranello, qui d’un tweet a indiqué : « Il y doit y avoir un virus contagieux : ceux qui pensent qu’ils savent tout sur Ferrari a débuté au Brésil et se propage en Angleterre. ». Mais la bataille des réseaux sociaux ne faisait que débuter. Christian Horner, le team principal de RBR a rapidement nié la possibilité d’un transfert de Vettel chez Ferrari en 2014. Puis c’est au tour du président de Ferrari, Luca di Montezemolo de lancer : « J’ai toujours dit que je ne voulais pas deux coqs dans le même poulailler, cela crée de l’instabilité dans l’équipe. »
Cette bagarre de communication sociale est une première dans l’histoire médiatique de la Formule 1. Auparavant, Ferrari répondait sur son site internet avec quelques jours de retard, désormais elle réagit immédiatement. La même chose pour Red Bull Racing. L’objectif est d’éteindre l’incendie avant la fin de saison 2012, alors que Vettel et Alonso sont à la lutte.
Cette bataille médiatique réduit la prolongation acquise de Felipe Massa en 2013, presque anecdotique, tout les révélations des discussions entre Lewis Hamilton et Ferrari, avant que ce dernier ne signe chez Mercedes pour l’an prochain. Réduisant ainsi la déclaration de Montezemolo à un commentaire d’usage pour rassurer ses troupes avant le rush final.