Alors qu’une annonce (peu probable d’après plusieurs sources d’informations à notre disposition) du retour du GP de France dès aujourd’hui pour 2013 et en alternance avec le GP de Belgique est attendu de la voix du premier ministre François Fillon, la réalité économique du projet semble toutefois encore à définir…
Les données économiques d’un futur GP de France de F1…
Selon le quotidien local, La Provence, les chiffres prévisionnels de l’organisation du prochain Grand Prix de France est désormais fixé à 35 millions d’euros. Dans ce prix, la licence d’organisation est désormais fixée à 20 millions d’euros, en vertu d’une réduction accordée par Bernie Ecclestone lors des dernières négociations. Mais le Groupement d’Intérêt Public (GIP) ne couvre que 11 millions d’euros de ce projet. Neuf millions d’euros complémentaires sont estimés via la billetterie et les partenariats annexes. Une base à laquelle il faut ajouter 15 autre millions d’euros pour l’infrastructure technique et les frais d’organisations du circuit Paul-Ricard et la possible location de la piste de Spa-Francorchamps les années paires.
Un GP de France de F1, une affaire aussi politique
L’affaire est aussi politique. Car si le projet est extrêmement ambitieux pour le département du Var, il subit les affres des promesses électorales, qui peuvent avoir un effet plus qu’important dans l’avenir du Grand Prix de France. Il s’avère que si le contrat définitif pour l’organisation du Grand Prix de France au Paul-Ricard n’est pas très rapidement signé, selon le résultat de la Présidentielle 2012, le circuit pourrait bien perdre son avantage au profit de Magny-Cours. Car, dans les coulisses du pouvoir de droite et de gauche, la piste de la Nièvre pourrait revenir sérieusement dans la course en cas de victoire socialiste en Mai prochain. Retardant ainsi d’une voire deux années le retour du Grand Prix de France dans le calendrier de la Formule 1.
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