C’est un exercice que tous les clubs redoutent, avec toutefois plus ou moins de certitudes et de quiétude selon la situation de chacun, que le passage devant la Direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG). Presque tous les clubs professionnels ont rempli leurs obligations d’inter-saison, ce mercredi 11 décembre, à l’exception de trois de Ligue 1 et quatre en Ligue 2.
Si la plupart s’en sortent sans contrainte, pour d’autres la pilule est amère et l’avenir assombri, quand la décision qui les touche les menaces d’une « rétrogradation à titre conservatoire », à l’issue de l’exercice en cours. Comprendre que sauf appel de leur part d’ici-là, ils ont encore six mois pour redresser les comptes, jusqu’à la prochaine cession prévue sur la fin du printemps, après le terme des championnats domestiques.
A Sportune, nous avons compilé toutes les décisions en fonction du rendue de chacun. Voilà ci-dessous le bilan…
Ils ont passé l’examen sans contrainte
Circulez y’a rien à voir pour toutes ces équipes-là qui, fort heureusement, demeurent majoritaires en dépit du contexte morose de l’économie actuelle du football français. Ont passé leur grand oral sans que la DNCG n’y trouve à rien à redire : Angers SCO, AS Saint-Etienne, Montpellier HSC, Olympique de Marseille, AJ Auxerre, AS Monaco, FC Nantes, Paris SG, RC Lens, OGC Nice, Stade de Reims, RC Strasbourg et Toulouse FC, en Ligue 1 ; Amiens SC, Pau FC, Grenoble Foot 38, Paris FC, FC Lorient, Clermont Foot, ESTAC, FC Annecy, SLM Caen, Stade Lavallois, et Red Star, en Ligue 2, ainsi que l’AS Nancy-Lorraine, le FC Sochaux Montbéliard, Le Mans FC, Valenciennes FC, Dijon FCO, Nîmes Olympique et US Concarnoise, en National 1.
Ils sont sanctionnés d’un encadrement de la masse salariale et des indemnités de mutations
Le premier seuil de contraintes, qui peut varier d’une équipe à une autre. Ainsi, l’US Orléans (National 1) voit « l’encadrement de la masse salariale et des indemnités de mutations », quand Le Havre AC (Ligue 1) est visé par un encadrement de la masse salariale », plus une ‘interdiction de recruter à titre onéreux ».
Ils sont frappés d’une rétrogradation à titre conservatoire
C’est la sanction la plus sévère, peut-être rarement aussi appliquée que cet hiver de la saison 2024-2025. Ce lundi, au moins six clubs ont été frappés d’une « retrogradation à titre conservatoire », doublée cela s’entend, d’un « encadrement de la masse salariale et interdiction de recruter ». Sont concernés : l’Olympique Lyonnais en Ligue 1, l’AC Ajaccio, le SC Bastia et le FC Martigues en Ligue 2, ainsi que La Bérichonne de Châteauroux, en National 1.
Ils doivent encore passer devant la DNCG (ou ne sont pas concernés)
Cel vise trois clubs de la Ligue 1 – Lille LOSC, Stade Brestois et Stade Rennais -, plus quatre de Ligue 2 : FC Metz, USL Dunkerque, EA Guingamp, Rodez AF. Dans ces cas, soit ils n’ont pas à repasser, ayant déjà convaincu l’été dernier, soit la date de leurs entretiens n’est pas connue.