Gianni Infantino, l’homme fort du football mondial depuis 2016, cumule les responsabilités et les revenus à la tête de la FIFA. Portrait d’un dirigeant aux finances confortables mais scrutées.
Infantino préside la FIFA depuis 2016
Après des études de droit et un bref passage comme avocat, Gianni Infantino a rapidement gravi les échelons du football international. D’abord conseiller auprès de divers comités en Suisse, Espagne et Italie, il rejoint l’UEFA en 2000. Il y occupe des postes de plus en plus importants, devenant finalement Secrétaire général en 2009. C’est en 2016 que sa carrière prend une nouvelle dimension. Initialement candidat de substitution à la présidence de la FIFA, il profite de la suspension de Michel Platini pour remporter l’élection. Il succède ainsi à Sepp Blatter à la tête de l’instance mondiale du football.
Le salaire d’Infantino a considérablement augmenté depuis sa prise de fonction. Tel que nous l’avons déjà détaillé sur Sportune, il est parti d’une rémunération annuelle d’environ 1,4 million d’euros en 2016 pour percevoir 4,3 millions d’euros en 2023. Ce montant se décompose en un salaire fixe, plus une prime et des indemnités forfaitaires. À ces revenus s’ajoutent divers avantages : voiture de fonction, logement de service et environ 2 000 euros mensuels de frais de représentation. Ces chiffres font de lui l’un, sinon le dirigeant le mieux payé du football mondial.
Une fortune qui s’épaissit avec le temps
Selon les estimations du Vermoegen Magazin, la fortune personnelle de Gianni Infantino s’élèverait aujourd’hui à environ 20 millions d’euros. Sous la présidence d’Infantino, la FIFA a connu plusieurs évolutions majeures. On peut citer l’introduction de l’arbitrage vidéo ou encore l’élargissement de la Coupe du Monde à 48 équipes à partir de 2026. Son mandat reste néanmoins entaché par des controverses, notamment pour une forme de désintérêt manifesté pendant le dernier Mondial au Qatar, sur la question des droits de l’homme.