Il reste neuf jours d’ici à la fin du mercato et jusqu’au bout, l’épisode Karim Benzema devrait l’alimenter. En difficulté sportive, mis à mal par la presse d’Arabie Saoudite, le Ballon d’or 2022 est parti se ressourcer pour les fêtes sur l’île de la Réunion, mais la tempête l’a forcé à prolonger le séjour et à rater la reprise sportive de son club. Un nouveau couac qui alimente un peu plus les rumeurs de son départ de Al-Ittihad, quelques mois seulement après l’avoir rejoint.
Le PSG et l’LOL sont les seuls clubs de France à pouvoir viser Benzema
L’attaquant international français s’imaginait une autre destinée que la sienne. Là où brille son ancien coéquipier madrilène Cristiano Ronaldo, lui est la cible de moquerie affublé qu’il est d’un surnom peu flatteur de « Ben-Hazima », signifiant fils de la défaite. Son retour en Europe n’est pas à exclure, en France encore moins et deux clubs sont cités comme possibles destinations pour la suite : le PSG parce qu’il est en capacité, sinon de l’assumer entièrement à tout le moins pour la plus grosse partie son énorme salaire en club et l’OL qui a bien de moyens financiers mais l’intérêt du coeur pour l’enfant de Bron biberonné entre les murs du centre de formation des Gones.
L’un des plus gros salaires de l’histoire du football
Le salaire donc est ce qui rend l’opération d’un retour en France de plus compliqué. Karim Benzema choisi l’aventure de la Saudi Pro League comme beaucoup d’autres que lui pour l’énormité du contrat proposé. Il est devenu l’un des joueurs les mieux payés du pays et par extension du monde, avec un salaire annuel avoisinant les 100 millions d’euros. Du jamais vu dans la discipline. revenir sur le Vieux Continent signifierait pour lui de réduire au moins par dix ses émoluments et même plus encore s’il s’imagine revenir à l’OL.
Toutes les options sont possibles pour Karim Benzema sur ce mercato
L’indemnité sur le transfert serait, elle, bien moindre. Si tant est qu’un club ait à en payer une car peut-on logiquement penser que Al-Ittihad le libérera de son contrat sans contrepartie. Engagé sur trois ans jusqu’en 2026, Transfermarkt valorise les deux ans et demi restants à 15 millions d’euros, mais il en vaut plutôt trois fois moins en la situation actuelle. Selon Fabrizio Romano, le spécialiste italien du mercato, toutes les options sont possibles, à savoir qu’il reste à Al-Ittihad, qu’il reste en Arabie Saoudite mais dans un autre club ou qu’il revienne en Europe.