Chelsea a mis fin à sa longue recherche d’un nouveau sponsor manches en signant un accord avec la société de crypto-monnaies BingX. Selon les termes de l’accord, BingX sera le sponsor manches de l’équipe de l’ouest de Londres pour le reste de la saison en cours avant de passer à la sponsorisation de son équipement d’entraînement pour la campagne 2024-2025.
BingX va finir la saison sur la manche des Blues de Chelsea
Chelsea était sans sponsor manches depuis que Hyundai, le constructeur automobile coréen, a mis fin à son accord avec le club en 2022 après que son ancien propriétaire milliardaire russe Roman Abramovich a été sanctionné par le gouvernement britannique. Le club de Premier League a également eu du mal à trouver un nouveau sponsor de maillot pour cette saison après que son accord avec le réseau de télécommunications britannique Three a expiré à la fin de la campagne 2022-2023.
Chelsea a des difficultés avec ses sponsors
Chelsea a commencé la saison sans sponsor principal avant qu’un accord avec la société de données sportives Infinite Athlete ne soit finalement approuvé par la Premier League en septembre après une enquête sur ses liens avec le groupe d’actionnaires du club. L’accord avec BingX verra Chelsea mettre fin à son contrat de sponsoring de maillot d’entraînement avec Trivago la saison prochaine. La plateforme de voyage et d’hébergement détient les droits depuis la saison 2021-22.
Une marque proche des communautés russes
La visibilité du logo BingX sur le maillot de Chelsea est prévue dès son match contre Middlesbrough en demi-finale aller de la Coupe Carabao le 9 janvier. Cependant, la décision de s’associer à la firme de crypto-monnaies est controversée pour le club, car elle entretient des liens étroits avec la communauté cryptographique russe. Fin novembre dernier, elle organisait un gros événements promotionnel à Moscou. Le choix de s’associer à BingX soulève donc des questions outre-mahce, notamment après les sanctions infligées à Abramovich, contraint de céder le contrôle du club en raison de ses liens présumés avec Vladimir Poutine, président russe ayant ordonné l’invasion de l’Ukraine en février 2022.