Discrètement la direction de Ferrari a accordé à Fred Vasseur la possibilité d’anticiper les discussions avec Carlos Sainz et Charles Leclerc en vue d’un nouvel accord pour l’après 2024. Si du côté du Monégasque la cause semble entendue pour une extension de bail, côté Espagnol c’est un peu plus compliqué, à cause des sirènes d’autres équipes autour du vainqueur du GP de Singapour 2023.
Sainz dispose actuellement d’un contrat expirant en 2024, il sait qu’il disposera d’une augmentation substantielle de sa rémunération, mais néanmoins inférieure à ce que prétend son équipier Charles Leclerc. Selon notre partenaire, le Business Book GP l’écart entre les deux pilotes en 2023 est de 10 millions d’euros, environ.
Carlos Sainz est un pilote convoité dans le paddock
Rapidement, durant la fin du printemps, Andreas Seidl a, au nom de Audi, approché l’entourage de Sainz afin de proposer une perspective en 2025 et 2026 au pilote, indiquant même que le salaire ne serait pas un problème. Aston Martin estime également le pilote espagnol pour l’après Fernando Alonso, sans vraiment avoir encore formulé un projet. Enfin, Alpine et même Red Bull observent la situation. L’Espagnol souhaite un contrat de deux saisons (2025 et 2026), au minimum. Une situation qui n’installe pas Ferrari dans une position favorable dans les négociations futures.
Un contrat à 70 millions d’euros sur trois saisons
A Maranello, deux courants évoluent autour de Sainz : l’un menant vers une prolongation d’un seule saison (2025), l’autre est un projet de trois ans (2024,2026 et 2027), à 70 millions d’euros au global. Concrètement les deux premières années permettraient à Sainz de gagner près de 20 millions d’euros par an, tandis que la troisième et dernière saison du contrat augmenterait le bail à 30 millions d’euros de rémunération, avec des clauses de sorties chaque saisons.
Ce qui installerait le pilote espagnol dans le top 5 des pilotes les plus rémunérés du paddock à terme.