C’était ce mardi 7 février, sa première prise de parole sur le sujet du sport, depuis quelques mois qu’il est devenu le nouveau président de la MAIF. Nouveau, façon de parler, car Yves Pellicier oeuvrait déjà au service de « l’assureur militant », au siècle dernier, avant d’en prendre les plus hautes responsabilités. Avec le programme « Sport Planète », MAIF se positionne en tant qu’acteur éco-responsable, qui encourage et sensibilise à la nécessité de faire du sport et de le pratiquer dans le plus pur respect des règles environnementales.
Cela fait déjà trois ans que le groupe a initié ce mouvement Sport Planète, avec le concours d’ambassadeurs médiatiques, comme l’ultra-traileur Xavier Thévenard ou la plus capée des basketteuses en France, Céline Dumerc. Les deux ans à venir, avec les événements qui se succèdent sur le territoire national (Mondiaux de ski, puis de rugby et JO en 2024), incitent la MAIF à éveiller encore davantage les consciences de tous les acteurs du sport.
Commençons par parler de vous : quel rapport entretenez-vous avec le sport ?
Yves Pellicier: Il a occupé une place variable dans ma vie. J’ai une proximité avec un sport, qui recherche son positionnement en terme d’éco-responsabilité, c’est le ski. Je suis originaire de Savoie, et au-delà d’être skieur, j’ai également opéré sur les pistes de ski pendant quelques années en tant que moniteur. Le sport a donc longtemps été pour moi un moteur, comme le vélo que j’ai pratiqué de manière poussée. Un peu moins désormais, avec beaucoup de regrets, parce que mon agenda ne permet pas une pratique sportive de bon niveau. Je continue de courir ou de faire du padel devant chez moi, car j’ai la chance d’avoir la Sèvre niortaise qui passe juste devant la maison.
Vous êtes donc, vous-même, personnellement sensible à la pratique du sport responsable ?
Yves Pellicier: Tout à fait. Si je prends un exemple personnel avec le sommet du Mont-Blanc que j’ai gravi il y a quelques années, il y a aujourd’hui des marqueurs très forts qui nous montrent le dérèglement climatique important. La MAIF, en tant qu’entreprise responsable,.
Tous ces programmes dont vous avez hérité, vous inscrivez-vous dans leur durée ?
Yves Pellicier: C’est un héritage auquel j’ai effectivement participé, étant à la MAIF depuis quelques années (il est notamment membre du conseil d’administration depuis 1997, ndlr). Notre volonté est d’ancrer et amplifier le mouvement Sport Planète initié en 2020. MAIF s’inscrit fortement et durablement dans le domaine de l’écologie, comme en témoigne le dividende écologique, une initiative qui vise à mettre 10% du résultat de l’entreprise à la disposition des opérations en lien avec la préservation de la planète.
L’environnement est devenu un sujet de communication pour toutes les marques. Comment distingue-t-on une démarche sincère, d’un marketing opportuniste ?
Yves Pellicier: Vous avez utilisé le mot qui est presque la réponse à la question, c’est la notion de sincérité. La démarche de la MAIF est totalement sincère avec des engagements pris sur le long terme. En tant qu’entreprise à mission, la nôtre est le mieux commun avec un axe dédié intégralement à la préservation de la planète. C’est une démarche globale que l’on mène au sein de l’entreprise et vis-à-vis de l’écosystème sportif avec des actions concrètes.
Il y a quand même une recherche d’image. Elle est comment celle de la MAIF ?
Yves Pellicier: Si l’on parle de notre image d »assureur militant », les sondages démontrent que MAIF a un positionnement reconnu d’entreprise responsable et sincère dans ses démarches, quel que soit l’axe que nous prenons. Nous avons eu des retours extrêmement positifs lors de l’annonce du dividende écologique, nous confortant dans le fait que cela génère, à la fois pour nos sociétaires et ceux qui travaillent pour la MAIF, une vraie fierté. Cela parle également à tout ceux qui ont cette vision de l’urgence d’agir et se traduit en recrutement de nouveaux sociétaires.
Avec 5 millions de licenciés, êtes-vous l’assureur numéro un des sportifs ?
Yves Pellicier: Nous sommes l’assureur numéro un des associations et des collectivités. Nos sociétaires qu’ont également assurés sur leurs activités sportives quotidiennes, à travers leur contrat MAIF. Au-delà des licenciés, nous sommes heureux d’amener beaucoup de monde à la pratique sportive.
Vous évoquiez 2023 et 2024 comme des échéances importantes, commet cela va se traduire concrètement ?
Yves Pellicier: Nous allons continuer à accompagner du mieux possible nos partenaires actuels, tout en étant à l’écoute de ceux qui sont se retrouvent à travers cet engagement citoyen et souhaitent échanger sur les problématiques et solutions liées à une pratique sportive responsable. Notre volonté est d’accompagner les acteurs du sport dans leur démarche de transition écologique à travers les moyens que vous mettrons en oeuvre, tout en restant humbles dans notre démarche.