Voilà, c’est fini. La phase de groupe, pour le PSG, la coupe d’Europe, pour les deux autres clubs français engagés en Ligue des champions : l’OM et le Stade Rennais. Derniers de leurs groupes respectifs (le C et le E), ni l’un, ni l’autre, ne disputeront la Ligue Europa. Fin du game et début des comptes, de ce que la compétition va rapporter à chaque club.
Seul le PSG va poursuivre en huitièmes de finale
Pour Paris, la progression est en court, mais déjà le club de la capitale est-il certain d’être le grand gagnant financier, de cette saison 2020-21. Car il poursuit son parcours, en phase à élimination directe qui va débuter, et parce qu’étant le seul rescapé français, il n’aura plus à partager ls droits de l’audiovisuel, qui complètent le prize money, à l’arrivée.
35,55 M€ pour la performance sportive et la qualif’ du PSG
A ce stade, le collectif de Thomas Tuchel repose sur 26,05 millions d’euros, de bonus à la performance, en phase de groupes (à l’addition de la prime commune à tous et des résultats obtenus). Auxquels s’ajoutent 9,5 millions d’euros, puisque le club de la capitale s’est hissé en huitièmes de finale. Le PSG peut donc espérer 35,55 millions d’euros, pour son parcours jusqu’ici, moins une possible décote que l’UEFA appliquerait en ces circonstances sanitaires et économiques actuelles ; elle serait de 3,5%
Fin de parcours pour l’OM et le Stade Rennais
Cela devrait s’ajouter la part du classement dite au coefficient, qui récompense les performances des équipes sur les dix dernières saisons. Pour Paris, elle vaut 28,808 millions d’euros. Mais beaucoup moins pour l’OM (7,756 M€) et le Stade Rennais (2,216 M€). Suivant le même mode de calcul, Marseille va gagner 15,25 M€ pour part commune aux 32 formations qualifiées, plus 2,7 millions du succès sur l’Olympiakos. Ce qui donne un total de 25,706 millions entre primes et coefficient, auquel devrait donc être retirée la décote prévue.
Des primes que complèteront les droits de l’audiovisuel
Le Stade Rennais, enfin, est le plus chiche, avec 15,25 millions plus 900 000 euros du nul, face au FK Krasnodar. Plus également la part du coefficient qui donne un résultat de 18,366 millions d’euros, pour estimation de ce que devrait rapporter cette première C1, aux Bretons. Moins, on l’a dit, la décote à soustraire et moins, dans ces totaux, les bénéfices de l’audiovisuel. Trois clubs français étaient engagés, un va désormais poursuivre. Cela ajoutera un supplément d’argent à ces primes gagnées sur le rectangle vert. Pour Paris, la suite promet 10,5 millions en cas d’accession aux quarts de finale, 12 millions les demis… Et ainsi jusqu’au sacre final.