Que va faire Lionel Messi ? Où jouera-t-il la saison 2020-21 prochaine ? La question est brûlante, elle ne concerne qu’une poignée de clubs ayant capacité d’offrir le projet sportif, tout en répondant aux conditions financières du crack argentin. Elle a aussi son importance, du côté des marques qui habillent ces équipes, en versant à cet effet, des dizaines de millions d’euros annuels.
Le précédent Cristiano Ronaldo pour justifier la tension
Il n’existe pas de chiffre précis du volume de ventes de maillots, au nom du joueur. Mais il est naturellement avec Cristiano Ronaldo, celui que les supporters du monde entier réclament le plus, au dos du leur. Et le Portugais, par son transfert en 2018, du Real Madrid à la Juventus Turin, est une solide référence pour justifier l’opération qui est en train de se jouer, pour trois grandes marques principalement.
Nike a le plus à perdre avec le départ de Lionel Messi
En juillet 2018, il s’est vendu en 24h après son arrivée à Turin, plus d’un demi-million de maillots floqués au nom de Ronaldo. Le Business Insider estimait à l’époque à plus de 50 millions d’euros, le chiffre d’affaire généré par les pièces écoulées, à la signature du joueur. Présentement, Nike a le plus a perdre, car c’est la Virgule qui fournit les joueurs du FC Barcelone. A moins qu’il ne rejoigne le PSG, voire l’Inter Milan, qui en rêve sans trop y croire ou le pouvoir. adidas, son équipementier historique, a la Juve de CR7 sous contrat. Mais l’opération de réunir les deux est financièrement irréalisable. Peut-être alors Manchester United qui a plus de liquidités et des leviers marketing et commerciaux plus puissants, pour exploiter pleinement les bénéfices du transfert de Messi.
Avec Messi dans son équipe, c’est l’assurance de recettes qui explosent
Sinon, ce sera pour l’autre marque allemande, proche de Manchester City et de son coach Pep Guardiola. En 2019, le club anglais a généré 610 M€ de revenus hors trading, dont plus de 40% issus du sponsoring et merchandising. Avec Messi, ces recettes exploseraient. A la Juve, sur la première saison avec Cristiano Ronaldo, les revenus ont progressé de 16%, mais cela a également permis de renégocier à la hausse en suivant, et le contrat avec adidas, et le sponsoring de la marque Jeep.