Ah son boulot de fraiseur. Il l’a aimé Sébastien Chabal et pourtant il ne rapportait pas grand-chose. Pas assez si on le croit pour l’empêcher de céder aux sirènes du rugby élite puis pro un peu plus tard. « Moi, quand on m’a proposé de passer de 1 500 F à l’usine à joueur de rugby à plein temps, je ne me suis pas posé la question longtemps« , concède le 3e ligne du Racing Métro, invité sur le site de Lavoixdessports.com à venir parler de son bouquin.
Etre fraiseur pour 1500F ou joueur de rugby, Chabal a tranché
De l’argent, Seabass (gros poisson en anglais) comme il aime qu’on l’appelle, l’avoue : « Ce n’était pas mon but, et pourtant j’en gagne beaucoup. Mes parents gagnent ce que gagne un Français moyen. Le salaire moyen dans le Top 14 est de 8 000€, ce qui est beaucoup. Je ne pense pas que ça ira plus haut et un joueur doit réfléchir à l’après-carrière. Maintenant, les jeunes sont jetés dans le grand bain de plus en plus tôt, ils sacrifient leurs études. On n’a pas cinquante opportunités dans une carrière... » Chabal l’a bien compris qui a quitté son douillet mais pas assez profitable de fraiseur pour les flashs du rugby et des publicitaires. Avec 2 millions d’euros de revenus par an, comment le lui reprocher !