Samir Nasri est tout sauf linéaire. Quand d’ordinaire la carrière d’un footballeur suit une trajectoire classique, ascensionnelle jusqu’à l’âge de la maturité entre 26 et 29 ans, pour logiquement décliner ensuite, celle du natif de Marseille n’a connu que des hauts et les bas équivalents. A 31 ans, il n’en a pas fini avec son sport. Mais depuis son départ de Manchester City et la suspension infligée par l’UEFA, au motif de dopage, il joue épisodiquement, à West Ham le temps d’une pige, et depuis peu à Anderlecht.
Anciennement dans le top 5 des sportifs français les mieux payés
Le meilleur est très probablement derrière lui, que ce soit sur la plan sportif, ou financier. Il paraît loin désormais, le temps où Samir Nasri flirtait voire dépassait la barre des 10 millions d’euros de gains, sur une même année. En 2016, au classement des revenus des sportifs français de L’Equipe Magazine, il campait le top 5 et encore le top 10, un an plus tard. A l’époque, il avait l’avantage d’un revenu conséquent chez les Citizens (près de 9 M€ la saison), à la faveur d’une livre sterling plus forte que l’euro. Il était aussi un joueur désiré par des marques ; New Balance l’avait recruté comme ambassadeur premium, après qu’il ait porté pendant des années, des produits de la gamme adidas.
Personnalité trop clivante pour les sponsors du foot
Ses écarts extra-sportifs du début de carrière et sa personnalité entière, mais clivante l’ont surement privé d’un bénéfice plus important du sponsoring. Trop risqué pour les marques de s’associer à Nasri, de surcroît depuis qu’il a formulé son désir de ne plus porter le maillot de la France, en 2014. En 2018, L’Equipe dans son enquête « Samir Nasri, la mauvaise réputation », s’est intéressé à cette facette qui colle au milieu de terrain. Il se montrait anciennement sous son côté clinquant, avait une maison avec une discothèque, mais depuis 2018 qu’il est papa, il est plus discret, y compris sur ses réseaux sociaux que suivent plus de 3 millions de followers, au cumul de Facebook, Instagram et Tiwtter.
Samir Nasri est papa et plus discret depuis plus d’un an
Ces six mois passés en début d’année à West Ham lui ont rapporté un peu plus de 2 millions d’euros. Au total, sa fortune estimée par la plateforme CelebrityNetWorth avoisine la vingtaine de millions d’euros.