OM, PSG, ASSE, OL, LOSC… Qui a plus d’affluences que la saison dernière en Ligue 1 ?

Une affluence près du quart supérieure d’une saison sur l’autre ; à part les promus, Nîmes et Reims, un club enregistre cette performance marquante en Ligue 1 : l’OM dans son stade Vélodrome. Cette saison 2018-19, après douze journées dont la moitié joué à domicile, le club phocéen avoisine la moyenne de 55.742 spectateurs par match, de loin la plus élevée du championnat – mais le Vélodrome est aussi l’enceinte la plus grande du championnat. Ils étaient 46.040 supporters à la moyenne observée, au précédent exercice.

Près d’un quart de spectateurs en plus pour voir l’OM. Mais un quart en moins à Bordeaux

A l’exact opposé de Marseille, les Girondins de Bordeaux accusent une chute de 25% de visites à la Matmut Atlantique, à moins de 20.000 spectateurs par match, en 2018-2019. Il n’y a cet exercice de Ligue 1, pas même une place sur deux de l’écrin des Marines qui soit occupée. A l’heure du passage de témoin de M6, à l’actionnariat composé de General American Capital Partners (GACP) et King Street, ça n’est pas un indicateur très rassurant pour les nouveaux propriétaires.

Le PSG, le Stade Rennais et Guingamp dans la même tranche d’une saison à l’autre

Marseille et Bordeaux à part, tous les autres clubs sont sinon, dans des proportions relativement proche. A plus ou à moins de spectateurs. Voire à égalité pour le PSG, car le club de la capitale est à l’étroit dans son Parc des Princes, qu’il rempli en toutes occasions. De fait, l’affluence moyenne est sensiblement la même, à plus 0,66% d’une saison sur l’autre. Pour Rennes et Guingamp stables également, c’est moins un souci de place que de potentiel atteint, avec respectivement plus de 23.000 et 14.000 soutiens par rencontre, en 2017-2018, comme en 2018-19.

Moins de monde pour voir l’ASSE. Moins surtout enregistré par le LOSC, malgré le début canon

Pour les clubs qui perdent du monde, certains s’expliquent par les résultats, comme à Louis II de l’AS Monaco (-7,77%), ou à la Beaujoire de Nantes, avant l’arrivée de Vahid Halilhodzic (-7,44%). Pour d’autres, l’explication est moins rationnelle : dans le Chaudron de l’ASSE (-5,79%) malgré une première partie de saison moins agité pour les Verts. Ou dans le Nord, au stade Pierre-Mauroy du LOSC. Les Dogues cartonnent cette saison, dans le bon sens des choses, ils sont présentement sur le podium de la Ligue 1, néanmoins, ils accusent une baisse de 6,36% des affluences.

L’évolution des affluences de chaque club de Ligue 1, entre la saison 2017-18 et 2018-19

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