Il fut bien sûr questionné sur le mercato de l’OM, c’est l’actu chaude du moment, mais invité par le Canal Football Club à échanger avant le début de la saison 2018-2019 de Ligue 1, Frank McCourt le patron de l’OM est aussi revenu sur l’exploitation du stade Vélodrome dont son club a désormais le plein usage. « Maintenant que nous sommes propriétaires de notre « maison », nous allons faire des investissement, nous allons le rendre plus accueillant pour le public, pour lui offrir un meilleure expérience » a dit l’homme d’affaire américain, en préambule à son propos.
Premier chantier de l’OM : rendre plus verte la pelouse du Vélodrome
Avant d’insister sur les chantiers à venir ; ils concernent d’abord l’éclairage, la sono et… la pelouse. A ce propos Frank McCourt dit : « Nous allons commencer par la pelouse, nous devrions avoir une des meilleures pelouses de la Ligue 1. Pas l’une des pires. » Sur ces trois dernières saisons, depuis que la Ligue de football professionnel (LFP) tient son classement des pelouses du championnat forcé est de plutôt donner raison, au cacique marseillais.
Seizième gazon de Ligue 1 la saison dernière
Onzième, c’est le meilleur classement obtenu par l’OM et le stade Vélodrome, au palmarès 2016-2017. Le club phocéen l’a achevé avec une moyenne générale à 14,9. Elle était légèrement moindre, la saison d’avant, à 14,8 pour une treizième place finale. Ce fut pire la saison dernière que Marseille a terminé 16e, à 14,6 de générale. A contrario dans ce classement, le rival PSG fait référence, avec son jardinier anglais. Jonathan Calderwood a perdu son titre, l’exercice 2018-2019 dernier, au détriment de Guingamp, mais la pelouse du Parc des Princes s’est classée deuxième, après avoir gagné les deux premières éditions.
Avoir une bonne pelouse est un enjeu d’image et financier pour les clubs
Son travail est unanimement reconnu de tous ses pairs et des joueurs en visites dans l’enceinte de la capitale. Chaque journée de championnat, les pelouses des stades sont notées par les acteurs du jeu, capitaines, entraîneurs, arbitres centraux et les réalisateurs télé. Le classement des pelouses n’est en rien anecdotique, l’état des gazons du championnat est l’un des enjeux majeurs dans l’obtention de la Licence Club qui, elle même détermine le bénéfice final des clubs en droits de l’audiovisuel. Autrement dit, ne pas avoir la Licence club prive les équipes de tout ou partie de la répartition par la Ligue.