Donnée par Téléfoot, confirmée par L’Equipe, l’information selon laquelle l’ASSE suit le latéral international français Mathieu Debuchy circule. Après le recrutement de Yann M’Vila, ce serait un autre renfort de poids, vu le CV du joueur. Alors que la fracture est chaque jour plus grande entre les fans et la direction du club, un tel transfert pourrait être de nature à calmer les rancoeurs. Le joueur a de surcroît le double avantage pour les Verts : un, de souhaiter partir pour trouver plus de temps de jeu ailleurs, et deux, d’arriver en fin de contrat au mois de juin prochain. Le recruter cet hiver a-t-il un prix ? A combien pourrait se négocier un transfert de Mathieu Debuchy à l’ASSE ? Regardons…
Mathieu Debuchy pourrait ne rien coûter à l’ASSE, en indemnité de transfert
A quelques mois de la fin de son contrat, Mathieu Debuchy avoisine toujours les 2 millions d’euros en valeur marchande de transfert. Même à 32 ans, la carrière d’un joueur à vocation défensive étant souvent (un peu) plus longue dans le temps. Pour autant, Arsenal ne devrait pas réclamer d’indemnité pour le céder. C’est le joueur qui le disait lui même, il y a peu sur RMC. Les Gunners ne le retiendront pas et lui veut s’en aller. « J’ai envie de partir, de trouver un nouveau challenge au mois de janvier » disait-il sur les ondes de la radio. « La Ligue 1? Pourquoi pas. On verra au mercato s’il y a de bonnes opportunités. Je suis ouvert » expliquait-il encore. Jusqu’ici, le terrain est plutôt favorable à l’AS Saint-Etienne. A condition enfin, de s’entendre sur le salaire.
Un différentiel important entre son salaire à Arsenal et ceux du vestiaire stéphanois
C’est surement le point de négociation le plus chaud. A Arsenal, Mathieu Debuchy approche les 4 millions d’euros la saison, sans les primes à la performance. C’est plus que n’importe quel joueur du vestiaire stéphanois, même le gardien Stéphane Ruffier, à l’ajout de son salaire fixe et des primes. Mais le défenseur international français, pour jouer, fera des concessions, notamment financière. Reste à trouver le juste équilibre entre un joueur à près de 340.000 euros bruts par mois et le club qui propose des salaires à 90.000 euros bruts mensuels maximum, il est vrai conditionnés par des primes importantes (jusqu’à 3M€ part fixe + bonus, environ, pour les plus gros revenus).