Le Milan AC a officialisé une information donnée par la Gazzetta dello Sport en début de ce mois d’octobre : le mariage de près de vingt ans avec l’équipementier adidas prendra fin, avec un peu d’avance sur le calendrier initial, à la fin de la saison 2017-2018 en cours. L’histoire du club italien et de l’équipementier allemand est toutefois plus riche en années, liés qu’ils étaient également, dans les années 70.
Le Milan AC a confirmé la fin prochaine et anticipée de son contrat avec adidas
Entre temps, il y a eu la période Lotto, dans les années 90, avant que le football n’entre dans une sphère beaucoup plus marketing avec une importance plus capitale donnée aux marques du sport. Ce qui n’a jamais changé, ce sont les deux couleurs, le rouge et le noir qui ont d’ailleurs données au club sont surnom encore actuel : les Rossoneri. Ce choix est celui de Herbert Kilpin, fondateur du club, parce que le rouge était la couleur du diable et du feu qui l’entoure, tandis que le noir, couleur sombre était supposé faire peur, à l’adversité.
En un siècle d’histoire, les maillots sont restés rouge et noir avec des bandes verticales
Il Diavolo (le diable), autre surnom du Milan AC tient là son origine et c’est depuis, d’ailleurs que le diable est un symbole iconique de l’équipe. En plus d’un siècle, tel que nous le montre l’image ci-dessous, les codes du maillot domicile sont demeurés les mêmes : rouge et noir on l’a dit, avec des bandes verticales, plus ou moins épaisses et régulières selon les saisons.
Puma pour prendre la suite sur les maillots du club lombard ?
Le futur équipementier devra s’appuyer sur cette base pour les prochaines collections, c’est un trait de l’histoire auquel tous les proches acteurs, dirigeants, joueurs ou supporters sont particulièrement attachés. La marque allemande Puma tiendrait la corde pour prendre la succession d’adidas. Sinon New Balance ou Under Armour pour deux autres citées. Avec adidas, le deal avoisinait les 20 millions d’euros par saison, selon les variables. Ce devrait être moins (entre 10 et 15 millions d’euros annuels) au prochain contrat signé.