A 30 millions le transfert sans le salaire et les bonus à la performance, c’est un gros investissements. Que l’Olympique de Marseille compte surtout rentabiliser sur le terrain de vérité car c’est encore la base, pour un footballeur professionnel. Mais dans le cas de Dimitri Payet, recruté en toute fin de mercato, le business s’étend plus loin que le cadre strict du jeu. Le charisme et l’image de l’international français sont des atouts vendeurs pour son club.
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Mille maillots de Payet se sont vendus sur une seule journée
Un chiffre le résume, celui lâché ce jeudi par Jacques-Henri Eyraud, le président de l’OM, interrogé dans les colonnes du journal L’Equipe : « Il (Dimitri Payet) a vendu 1.000 maillots dans la journée d’hier ». C’est énorme pour un seul homme et dans un laps de temps aussi court. Mais à Marseille, où la passion (et la pression) et beaucoup plus forte que dans l’écrasante majorité des clubs de Ligue 1, une telle performance est tout à fait possible. Et même souhaitée par la nouvelle direction.
L’engouement des fans crédibilise le projet OM soutenu par la nouvelle direction
C’est en effet cela, le fondement même de l' »OM Champions Project » qu’elle défend depuis sa prise de fonction, à savoir de miser sur la base de fans. Que les supporters remplissent le stade Vélodrome, comme ce mardi face à Lyon où qu’il se ruent en masse en boutiques officielles du club pour acheter le maillot de leur joueur préféré… Comme dirait l’autre, il faut donner « l’envie d’avoir envie », sur ce point là, la direction phocéenne est totalement en phase avec ses promesses de campagnes. C’est seulement que dans le foot, tout peut aller très vite, dans tous les sens.