Si le cyclisme professionnel garde ses secrets pour le peloton, il existe heureusement, des personnes comme Yvon Breton. Le seule chose qui puisse freiner le Directeur général d’AG2R La Mondiale c’est le temps, forcément minuté pour un homme à autant de responsabilités. Le vélo pour lui, c’est comme de joindre l’utile à l’agréable. C’est d’abord un business. Mais aussi une passion.
19 ans de présence continue pour AG2R, dans le cyclisme professionnel
Cela fait 19 ans qu’AG2R est présent dans le cyclisme professionnel, au début comme un simple sponsor puis rapidement, comme une équipe à part entière. Avec un budget de 14 millions en cette saison 2016, c’est une formation ambitieuse, certes bien plus modeste que la Sky, mais avec des coureurs, comme elle, considérés comme de bons outsiders. Coureurs qui, à l’image de leur leader Romain Bardet ont grandi dans la pouponnière de la marque.
Près de 70 personnes au service de l’équipe, sur le Tour de France 2016
Le Team a son propre centre de formation, sous l’autorité de Vincent Lavenu, dont neuf coureurs de l’effectif actuel sont issus. L’équipe emploie une cinquantaine de personnes en permanence et plus, sur ce Tour de France 2016. C’est un investissement énorme. Mais les retombées le sont bien plus encore. Et le Tour de France compte évidemment pour beaucoup au bilan d’une saison.
Sponsor d’équipe et des épreuves de ASO
AG2R est également partenaire des manifestations d’Amaury Sport Organisation (ASO), si bien que comme se plaît malicieusement à le souligner Yvon Breton : « Nous avons six motos logotypées présentes sur chaque étape du Tour de France 2016. Même quand nos coureurs ne sont pas devant, la marque a toute les chances de passer à l’écran. »
La référence, c’est Christophe Riblon en 2013
Le must étant quand même de gagner une étape de montagne. Et si possible, une qui marque les mémoires. Pour Yvon Breton, la référence c’est la victoire en solitaire de Christophe Riblon, à l’Alpe d’Huez, sur le 100e Tour de France de l’histoire. « C’était un grand moment et cela nous a valu des retombées médiatiques énormes » s’en émeut encore, trois ans plus tard, le patron du groupe spécialisé dans la protection sociale.