Lundi 11 janvier 2016 il était à la tribune d’honneur de la cérémonie du trophée du Ballon d’or 2015 pour recevoir le prix Puskas du plus beau but de la saison écoulé. Plus plébiscité qu’Alessandro Florenzi et surtout que Lionel Messi. Excusez du peu. Quelques jours ont passé et Wendell Lira est rentré au Brésil se confronter à la réalité de son quotidien, très loin du strass et des millions que touchent les onze joueurs de l’équipe type de l’année.
Lundi Wendell Lira dominait Messi au prix Puskas 2015. Depuis il est revenu à son quotidien
Beaucoup plus modestement Wendell Lira caresse le rêve de s’offrir sa propre maison en comptant autant sur le football que sur son boulot de serveur en extras, au café que tient que sa mère. C’est qu’après son but inscrit sur bicyclette qui lui a valu tout les honneurs, l’attaquant brésilien s’est retrouvé sans club, jusqu’à ce que soit annoncé, sa nomination pour le prix Puskas 2015. Le café de sa mère était alors sa seule source de revenu. Aujourd’hui encore, elle l’aide à arrondir ses fins de mois.
Il veut juste s’offrir sa propre maison
Loin de tout strass et paillette, Wendell Lira n’en garde pas moins l’espoir de faire (encore) son trou, à 27 ans. Il a manqué le coche plus jeune, quand il était en sélection auriverde aux côtés d’Alexandre Pato. Lui aussi avait failli rejoindre le Milan AC, mais son transfert a capoté. C’était le premier et dernier grand frisson de sa carrière par la suite demeurée modeste. Jusqu’à lundi et sa victoire émue sous les yeux des personnalités les plus influentes du football.
Peut-être qu’après cette cérémonie, Wendell Lira pourra définitivement ranger le costume du serveur pour ne plus garder que celui du footballeur. Et peut-être mieux, s’offrir sa maison !