Claude Puel, l’entraîneur de l’OL, est en train d’entrer dans les annales du manque de rentabilité d’un coach en Ligue 1. C’est ce que révèle notre classement Sportune rentabilité des entraîneurs établi établi après la 19e journée de championnat et alors que la trêve vient de commencer. L’homme de banc des Gones fait partie des techniciens les mieux payés de l’histoire du championnat de France avec un salaire de 250 000 euros brut par mois. Pourtant, les Lyonnais viennent de perdre une nouvelle fois à domicile contre Montpellier (1-2) et ne pointent qu’à la sixième place de la Ligue 1.
Aujourd’hui, d’après nos calculs, à la trêve, l’entraîneur lyonnais coûte 100 000 euros à son club pour chaque point que son équipe à réussi à grappiller en championnat. Bien sûr, les Gones avanceront encore de plusieurs longueurs dans ce championnat, rentabilisant d’autant le salaire de leur entraîneur. Il n’empêche, un fossé séparait Claude Puel des autre coachs du championnat en début de saison, d’un point de vue économique et celui-ci semble aujourd’hui loin de se justifier par les résultats. Bien au contraire. Claude Puel représente, pour l’instant, un gouffre financier inégalé en France pour un entraîneur. Jugez plutôt : à la trêve du championnat, les émoluments de Laurent Blanc aux Girondins de Bordeaux s’avèrent déjà plus de deux fois mieux amortis que ceux de Claude Puel à Lyon (un point en Ligue 1 de Blanc coûté 42 000 euros aux Girondins, contre 100 000 euros, rappelons-le, pour Claude Puel à Lyon).
Jean-Michel Aulas va-t-il laisser une telle situation durer ? Pour l’instant, aucun divorce ne semble se dessiner chez les Gones. Et pourtant, avec l’OL, on a vu des entraîneurs prendre la porte avec une efficacité économique et sportive bien plus présentable…
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Classement Sportune rentabilité des entraîneurs de Ligue 1 à la trêve