La polémique a beau enfler ce vendredi après les déclarations de Jean-Michel Aulas et de Claude Puel, qui expliquent tous les deux qu’une séparation est éventuellement possible en fin de saison, la réalité économique rappelle vite tout ce petit monde de l’OL à la raison. Non le président lyonnais ne peut pas virer son technicien en chef. Pourquoi ? Tout simplement parce que l’entraîneur est trop bien payé (250 000 euros brut par mois) et que ses indemnités de départ coûteraient trop chères au club.
Lors des violentes rumeurs de licenciement qui courraient déjà en octobre dernier, L’Equipe rappelait en effet que pour faire partir l’ancien joueur du banc des Gones, l’Olympique lyonnais devrait sortir un chèque compris entre 7 et 9 millions d’euros (le chiffre fluctue selon le moment de la mise à pied). Alors que Lyon fait tout pour limiter sa masse salariale (de l’ordre de 90 millions d’euros) et sa dette pour être bien vu de ses actionnaires, comment le club pourrait-il accepter une telle dépense ?
Claude Puel a signé à l’OL jusqu’au 30 juin 2012
A moins d’une catastrophe d’un point de vue sportif, on voit mal comment Claude Puel ne pourrait pas aller à la fin de son contrat. Les supporters ont donc la chance (ou pas, c’est selon les avis), de bénéficier des compétences de l’ancien entraîneur du Losc jusqu’au 30 juin 2012…
Claude Puel à propos de la déclaration de son président à l’OL, Jean-Michel Aulas : «Je suis d’accord avec le président, dans la mesure où effectivement, en fin de saison, je pourrais éventuellement décider de m’arrêter et d’aller voir ailleurs. Je ne ferai pas d’autres commentaires sur le sujet.»
Jean-Michel Aulas a propos de son entraîneur à l’OL, Claude Puel : «Aujourd’hui, nous avons un certain nombre de points de passage qui sont difficiles, que ce soit avec la presse ou une partie du public. On m’a suffisamment reproché de lui avoir fait signer un contrat de quatre ans, trop long pour les grands clubs.»