L’an passé, la 27e journée de Ligue 1 enregistrait la plus grosse affluence de l’année. 273 579 spectateurs s’étaient alors amassés dans les stades en l’espace d’un week-end. en 2010, le chiffre a fondu. C’est le moins que l’on puisse dire. 212 799 spectateurs se trouvaient dans les gradins des matches de l’élite du championnat de France de vendredi à dimanche. Autrement dit, 60 780 spectateurs de moins, l’équivalent d’un stade Vélodrome plein à craquer.
Pourtant l’OM, qui dispose du stade à la plus grosse capacité, a joué à domicile. Tout comme Saint-Etienne et Bordeaux, deux autres gros pourvoyeurs de spectateurs. Difficile, donc, de trouver des excuses. Cette mauvaise performance traduit une tendance longue sur les terrains du football français. Le taux de remplissage baisse de 4,6 points sur un an (71,3% en 2010 contre 75,9% en 2009). Jusqu’où ces chiffres vont-ils chuter ?