Avant de devenir des footballeurs professionnels et de toucher les salaires qui accompagne les meilleurs, certains sont partis de rien, de petits boulots pour survivre et de maigres primes du foot pour boucler les fins de mois. Le défenseur lillois Adil Rami fut de ceux-là, comme il nous le raconte ce mardi dans les colonnes de France Football.
« A seize ans, parce qu’elle voulait que j’assure mon avenir professionnel, ma mère m’a fait entrer à la mairie. J'ai passé un BEP mécanicien" se souvient l'international tricolore qui a retiré deux choses de cette première expérience professionnelle et des résultats du BEP : de la sagesse et un premier salaire. "J 'en ai bavé (entre son travail et les entraînements avec son club de l'époque, Fréjus, ndlr) mais je trouvais déjà cette vie formidable. J’étais en CDI et je gagnais 1050€ par mois plus 500€ que me donnait le club. C’est comme ça que j’ai pu m’écheter ma première bagnole, une Renault Mégane 2″.