Ils n’ont pas toujours été exemplaires dans leur comportement ; dernièrement encore à l’occasion du derby face à l’OL. Il n’en demeurent pas moins nombreux et forment ensemble l’un des plus chaud public du championnat de France de Ligue 1. A l’ASSE, plus que dans d’autres clubs, « les supporters font partie du spectacle et, si chacun doit rester à sa place, ce sont eux les seuls garants de l’institution ».
Les supporters de l’ASSE « ont mûri »
C’est un ancien stéphanois, Patrick Guillou qui dit cela dans les colonnes de Maillot Vert, le magazine officiel de l’AS Saint-Etienne. Lui qui les a côtoyé dans son passé de joueur et encore aujourd’hui qu’il est installé à l’année dans la région du Forez a noté du changement chez certains irréductibles. « Ceux que je connaissais à l’époque ont mûri, fondé des familles et ont donc pris du recul. L’ambiance a changé avec les mesures destinées à les encadrer et la répression qui a forcément des répercussions en termes d’espaces et de comportement. »
Des réfractaires qui coûtent cher aux Verts
Et l’ancien défenseur stéphanois aujourd’hui consultant pour Canal + de poursuivre : « Je suis pour une responsabilisation des groupes de supporters. Ils sont su faire le ménage entre eux, chasser les « brebis galeuses », même si on est jamais à l’abri de deux ou trois « abrutis » au sein d’un groupe à un moment donné. » Des réfractaires à l’autorité qui coûtent néanmoins très cher à la direction de l’ASSE car deux fois, cette saison, le club stépahnois s’est trouvé dans le collimateur de la Ligue pour des jets de fumigènes. Après les incidents à Evian-Thonon-Gaillars, les Verts ont écopé d’une amende de 10.000 euros. Ils risquent beaucoup plus – le premier match à huis clos de leur histoire – après qu’une quarantaine d’engins pyrotechniques eurent été jetés sur la pelouse du stade Gerland à l’occasion du derby OL-ASSE.
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