Si sportivement il n’y a plus de suspense pour le titre, du point de vue des affluences dans les stades, tout reste possible en Ligue 1. Le match se joue à trois entre l’OM, l’OL et le PSG, mais le duel a ceci d’inégal que Paris est au Parc des Princes, au maximum de sa capacité, si bien qu’en l’état, il ne devancera Marseille qu’à la condition que les fans phocéens boudent le Vélodrome. Avec la réception de Lyon décisive qui se profile, le 12 mai, cela semble impossible.
Match à 3 entre l’OM, l’OL et le PSG pour la plus grosse affluence de la saison
L’Olympique de Marseille mène donc le classement des affluences du championnat, parce qu’il a notamment la plus grande enceinte de France, d’une capacité commerciale donnée, à 66 261. De fait, les 49 338 spectateurs en moyenne depuis le début de la saison sont à relativiser par un taux de remplissage à 74,2%, quand le PSG taquine les 98%, comme aucun autre club du championnat n’y parvient. Mention spéciale tout de même, au RC Strasbourg qui s’en approche de très près à La Meinau, remplie à 96% depuis le début de l’exercice. Et avec le PSG et le RCSA, Amiens SC qui dépasse également les 90% (91%), dans son stade de la Licorne.
Public disparate au LOSC et à l’ASSE, malgré les résultats positifs
En nombre, l’OM, l’OL et le PSG dominent donc assez largement le reste du plateau. Avec plus de deux fois l’affluence moyenne observée par nos soins, à 22 406 spectateurs par match ; soit l’équivalent du Stade Rennais au Roazhon Park. Derrière l’axe Paris, Lyon, Marseille, l’écart est plus conséquent. Notamment pour le LOSC où, étonnamment, le stade Pierre-Mauroy sonne creux, eu égard à l’exercice quasi parfait des hommes de Christophe Galtier, tant sur le plan du jeu que des résultats produits : à peine 65,3% d’occupation au stade. C’est tout juste mieux qu’à Geoffroy-Guichard où les fans de l’ASSE se pressent à 27 437 en moyenne ; c’est moins que la saison dernière (28 142), dans un stade qui peut accueillir jusqu’à 42 000 personnes.
C’est à Toulouse et Bordeaux que les stades sonnent le plus vide
A propos d’occupation, les stades de la Ligue 1 le sont à 71,6% en 2018-19, c’est-à-dire comme à la Beaujoire où joue le FC Nantes, un week-end sur deux. On a parlé des plus garnis, un mot pour conclure sur les voisins Toulouse FC et Girondins de Bordeaux, car ils ont l’un et l’autre moins de la moitié des places occupées quand ils reçoivent en championnat. Même à Louis II, le quota est supérieur bien que les Monégasques aient toujours l’affluence moyenne la plus faible en Ligue 1, inférieure à 10 000 spectateurs par rencontre.
Le détail des affluences et des taux d’occupation en Ligue 1, cette saison 2018-19
Club | Affluence | Capacité du stade | Taux d’occupation |
---|---|---|---|
Marseille | 49 338 | 66 261 | 74,2% |
Lyon | 48 497 | 57 267 | 84,2% |
Paris | 46 853 | 47 929 | 97,9% |
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Capacité pierre Mauroy 50190
49082 est la « capacité commerciale » communiquée sur le site de la LFP.
Racing Club de Lens en D2: 27 217