Il y a ceux qui, comme le Paris Saint-Germain dépensent sans être regardant, fort de nouvelles richesses. Et puis il y a la majorité des clubs de Ligue 1 contraints, pour des données purement économiques au mieux de faire attention, au pire de vendre plutôt que d’acheter. Renflouer les caisses : voilà l’objectif que se sont donnés par exemple des clubs même d’envergure tel que l’Olympique Lyonnais (où c’est le calme plat à l’exception du départ de Jérémy Toulalan à Malaga) ou les Girondins de Bordeaux.
L’OL et l’ASSE vendent sous la contrainte…
On y ajoutera l’ASSE, LE bon élève de notre championnat de France de Ligue 1 qui a déjà vendu pour 28,5M€ au total contre 5,3M€ « seulement » d’investissement. La différence c’est 23,2 millions d’euros qui viennent gonfler les caisses d’un club stéphanois résolument tourné vers l’économie.
… Tandis que le Losc profite de sa réussite pour monter les prix
Étonnamment, le Losc entre lui aussi dans cette catégorie de clubs ayant vendus plus qu’il n’ont acheté. Avec un résultat même flatteur puisque les champions de France ont cédé pour 25,9 millions d’euros et n’ont investi « que » 15M€ dont 10M€ pour le seul Dimitri Payet de Saint-Etienne. Les départs de Gervinho (12M€ à Arsenal) ou Cabaye (5M€ à Newcastle) à des tarifs élevés ont été compensés par des achats à petit prix. Financièrement le Losc a visé juste, en sera-t-il autant sur le terrain ?
La question ne se pose même pas au Paris Saint Germain qui, depuis qu’il est passé au main du Qatar, a claqué la somme impressionnante de 32,5 millions d’euros, transfert de Milan Bisevac (3,5M€) inclus. Et il se murmure, ce mercredi, que Leonardo aurait formulé une offre de 40M€ pour Ganso. 40 plus 32,5 qui font 72,5 millions d’euros soit presque l’équivalent du budget entier du club parisien, la saison dernière !
En pages suivantes, nous vous proposons de découvrir le Top 5 des clubs de Ligue 1 ayant généré le plus de recettes de ce début de marché des transferts avec les détails de toutes les indemnités versées. Ce classement ne se bornant qu’aux indemnités transfert, les recrues en fin de contrat ne sont pas prises en compte ; il ne tient pas non plus en considération les bonus et autres primes à la signature.