« En Chine, le succès se mesure par le nombre de maîtresse ». Voilà, selon Jean-Christophe Babin, président de l’horloger Tag Heuer, l’explication à donner au succès de la marque sur le territoire chinois. Babin note dans les colonnes du Sydney Morning Herald que la cabale médiatique dont Tiger Woods a été la victime, à la suite des révélations de ses infidélités, a grandement servi les intérêts de sa marque dans un pays où selon lui, l’adultère serait un signe de puissance.
L’analyse est volontairement provocatrice à contre-courant des principaux sponsors de l’Américain. Entre ceux qui se sont retirés (Gilette, Gatorade…) et d’autres qui l’ont soutenu (Nike…) en faisant le dos rond, personne n’avait été jusqu’à se féliciter de son sort. Jean-Christophe Babin non plus, ou plutôt ne l’a-t-il pas formulé ainsi. Mais l’on devine, dans son propos que l’énorme tapage médiatique généré par le golfeur n’a pas fait que du tort à son industrie. Et que cela n’est pas pour lui déplaire, bien au contraire !