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Real Madrid, FC Barcelone: Alonso et Mascherano rattrapés par le fisc ?

4 novembre 2012 à 13:15 par Thomas

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Xabi Alonso @Icon Sport

C’est une affaire qui les associe quand d’ordinaire tout oppose le milieu de terrain espagnol du Real Madrid et l’international argentin du FC Barcelone. Au Portugal, les journalistes de la « Sexta às 9 » sur la RTP soupçonnent les deux footballeurs, Xabi Alonsoet Javier Mascherano d’avoir fraudé le fisc portugais à l’occasion de leurs transferts respectifs ; le premier de Liverpool au Real Madrid en 2009, le second de Liverpool également, en direction de Barcelone, en 2011.

Xabi Alonso et Javier Mascherano auraient trompé le fisc avec la complicité de leur agent

Leur agent, Ignasi Casanovas, est aussi le responsable de la société Igmasa Gestió Magagement Company Servicos e Gestao spécialisée dans les placements financiers qui compte plusieurs sucursales dans des paradis fiscaux, notamment sur l’île de Madère où est né Cristiano Ronaldo. C’est par ces sucursales que l’argent de la prime des droits à l’image négociées par les joueurs à leurs transferts respectifs, aurait transité. Soit 5 millions d’euros par joueur.

Des entreprises fictives mais un bonus bien réel

Or, d’après l’enquête de la chaîne, ces entreprises seraient fictives et auraient été créées en 2007, dans le seul but d’échapper aux impôts avant que la loi fiscale ne change au Portugal. Par un savant montage financier et l’aimable complicité d’une société du Panama, Xabi Alonso et Javier Mascherano auraient finalement récupéré leurs cinq millions d’euros de départ sans avoir eu à payer de taxe dessus.

Le Real Madrid fait la sourde oreille, le FC Barcelone s’embrouille

Les deux clubs du Real Madrid et du FC Barcelone ont été contactés par la chaîne. Le premier a refusé de répondre, tandis que le second a d’abord affirmé ne pas verser de droits à l’images à ses joueurs avant que, confronté à la copie d’un contrat que possédait la journaliste à l’origine de l’enquête le club catalan finisse par admettre que cela se faisait parfois. Pas sûr, toutefois, que les choses en restent là…


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