Mettre sur écoute téléphonique des joueurs de son équipe, ce serait l’idée de Massimo Moratti, président de l’Inter Milan que la justice italienne a récemment condamnée, lui et la société Telecom Italia, à verser un million d’euros de dommages et intérêts à l’ex-attaquant Christian Vieri. Vieri a dit avoir été sur écoute au cours de ses années passées à l’Inter principalement en 2000 et 2001 puis en 2004.
Christian Vieri était sur écoute quand il jouait à l’Inter Milan
Depuis, l’ancien chef de sécurité de Telecom Italia, Giuliano Tavaroli, a réagi sur les ondes de Radio 24 en expliquant que Vieri n’avait pas été le seul à avoir été mis sur écoute. « Nous avons mis sur écoute d’autres joueurs de l’Inter, mais ils n’ont pas porté plainte, a-t-il dit. Il y a deux épisodes, 2001 et 2003. Le premier concernait l’Inter : il s’agissait de vérifier si certains joueurs, et pas seulement Vieri, respectaient le comportement à avoir. L’autre épisode concerne Pirelli (ndlr, un sponsor du club), car Vieri devait en être l’ambassadeur. »
Le coupable c’est Moratti selon un ex-salarié des Telecom Italia
Et Giuliano Tavaroli de donner clairement toute responsabilité au président l’Inter Milan : « C’est Moratti en personne qui m’a demandé de contrôler Vieri ». L’ancien international italien a obtenu un million d’euros mais il réclamait plus à la justice italienne : 12 millions d’euros à l’Inter et 9 millions à la société de Telecom disant avoir été « stressé » par l’expérience.