C’est le procès du foot business. D’un sport « gangréné par l’argent » avait dit le procureur de la République, Bruno Nataf, à la première audience, en juin 2010. Accusé par l’URSSAF (Union de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d’allocations familiales) d’avoir dissimulé les cotisations sur les transferts de Jay Jay Okocha, Gabriel Heinze, Ronaldinho, Pauleta ou encore Nicolas Anelka au début des années 2000, les représentants du PSGde l’époque, Laurent Perpère et Francis Graille ainsi que de l’équipementier Nike devront repasser par la case justice, ce mercredi, à l’occasion du procès en appel.
L’URSSAF tient à ses 6M€ qu’elle révlame du PSG
Le 30 juin 2010, Laurent Perpère, Francis Graille et une dizaine d’agents de joueurs avaient été condamnés par le tribunal correctionnel de Paris pour faux, usage de faux et travail dissimulé. Mais tous s’en étaient tirés « honorablement », sans aucune peine de prison ferme et pour le PSG, une amende de 200.000 euros pour « travail dissimulé ». Sauf que l’URSSAF réclame toujours son dû qu’elle chiffre à 5,8 millions d’euros le préjudice subi.
En appel du 3 au 26 octobre
Les compteurs seront donc remis à zéro, du 3 au 26 octobre devant devant la chambre 5-13 de la cour d’appel de Paris. Dans le box des accusés seront les mêmes Francis Graille et Laurent Perpère notamment ; le premier ayant été condamné, en première instance, à huit mois de prison avec sursis contre douze mois pour le second.