Et c’est reparti pour Mevlut Erding… Quelques mots du journal Le Parisien ce mercredi ont suffi à relancer la rumeur d’un éventuel départ du joueur turc du PSG direction le Stade Rennais durant le marché des transferts hivernal. « Mevlut Erding intéresserait de nouveau Rennes, après un transfert avorté cet été », détaille le quotidien. Le problème est que depuis août dernier, le joueur a prolongé son contrat à Paris, alignant aujourd’hui un salaire à 220 000 euros brut mensuel hors de portée des Bretons (voir tous les salaires des joueurs du PSG 2011-2012). Comme nous vous le rappelions il y a encore quelques jours, une telle rémunération n’est pas du tout en cohérence avec la grille des salaires de Rennes.
Pourquoi un transfert d’Erding du PSG au Stade Rennais est improbable…
Ni un transfert (qui coûterait 6 millions d’euros en indemnité), ni un prêt classique avec prise en charge du salaire par le Stade Rennais dans son intégralité ne semble pertinent avec la politique de recrutement et de management de l’effectif depuis quelques années. La seule solution serait donc que le PSG accepte de prêter Mevlut Erding à Rennes en acceptant de continuer à prendre en charge une partie du salaire du joueur. Une situation que certains clubs de Ligue 1 connaissent déjà. C’est notamment le cas de Joe Cole, prêté par le club de Liverpool au Losc avec une prise en charge du salaire du joueur à 60%.
Erding peut-il être prêté par le PSG au Stade Rennais ?
Le problème qui se pose entre le PSG et le Stade Rennais est qu’à la différence des Reds et des Lillois, eux disputent le même championnat et se retrouvent donc en concurrence directe sur le pré. On voit donc mal le PSG accepter de payer ne serait-ce qu’une partie du salaire d’un joueur d’une équipe adverse. Dans de telles conditions, un match Paris-Rennes (rencontre prévue le 12 mai 2012 lors de la 37e journée de Ligue 1) avec Erding titulaire en pointe chez les Bretons ne manquerait pas de piquant… Si Mevlut Erding venait donc à être prêté par les Parisiens pour lui donner du temps de jeu, on imagine donc plutôt une piste à l’étranger, car en France, rares sont les clubs capables de payer l’intégralité de son salaire à 220 000 euros par mois.